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15 Sep 15:59

5 Kali Linux Books You Should Read This Year

by Web Webster
linusmag

Kali Lecture :)

Kali Linux is a Linux distribution designed for digital forensics, penetration testing, security research, and reverse engineering. Here are five Kali Linux books you should read this year.

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15 Sep 15:32

📰 Revue de #presse — étĂ© 2022 ☀

by Florent Zara
linusmag

Linux Lecture ;)

En pleine torpeur estivale, il n’est pas trop tard pour vous plonger dans vos numĂ©ros doubles des sorties de l’étĂ©, Ă  dĂ©faut de plonger dans la mer ou la piscine. Voici donc un petit tour subjectif et parti{e,a}l de la presse-papier sortie depuis fin juin, dĂ©but juillet, celle que vous pouvez encore trouver dans vos kiosques Ă  journaux prĂ©fĂ©rĂ©s.

Image une de Journal

Les nouveautés de cet été 2022 :

  • GNU/Linux Magazine France no 258 plonge dĂ©jĂ  dans le mĂ©ta-verse ;
  • Linux Pratique no 132 sĂ©curise les serveurs Ă  l'aide de la foule ;
  • MISC magazine no 122 adopte le DevSecOps ;
  • Hackable no 43 Ă©conomise l’énergie ;
  • PlanĂšte Linux no 127, moins sĂ©rieux, joue sous Linux pendant ses vacances ;
  • MagPi no25 dĂ©cortique les atouts du Raspberry PI.

Et toujours disponibles :

  • La fournĂ©e des Linux Identity Set et Pack no 52 et 51 respectivement, qui recyclent trois Ă  quatre de leurs prĂ©cĂ©dents magazines, chacun liĂ©s Ă  une distribution plus ou moins rĂ©cente, avec leur lot de DVD double face


Les sommaires des numéros sortis cet été 2022

MosaĂŻque des couvertures GLMF 258 MosaĂŻque des couvertures LP132 MosaĂŻque des couvertures PL127
MosaĂŻque des couvertures MISC122 MosaĂŻque des couvertures HK43 MosaĂŻque des couvertures MagPI 23

GNU/Linux Magazine numéro 258

Au sommaire de ce numéro de juillet - août 2022 :

  • Pourquoi utilise-t-on GNU/Linux ? Vraiment ?
  • CrĂ©er un Escape Game VR avec Godot ;
  • DaC ou pas DaC : comment vont vos diagrammes ?
  • Tests unitaires avec Jest ;
  • DĂ©couverte et prise en main de Kivy ;
  • Le namespace cgroup ne sera pas le dernier de la lignĂ©e.

Linux Pratique numéro 132

Au sommaire de ce numéro de juillet - août 2022 :

  • Une Arch Linux Ă  la croisĂ©e de la puissance, du fonctionnel et de l’esthĂ©tique : Garuda ;
  • Ressuscitez vos machines virtuelles dĂ©faillantes ;
  • Sauvegardes avec PostgreSQL ;
  • DĂ©tecter et bloquer les attaques avec CrowdSec, l’IPS/IDS communautaire ;
  • PrĂ©senter avec Marp ;
  • La migration de Drupal 7 : vers Symfony ou l’au‑delà ?
  • Introduction aux tests d’intĂ©gration pour Ansible avec Molecule.

MISC Magazine numéro 122

Au sommaire de ce numéro de juillet - août 2022 :

  • Utilisation malveillante de l’API d’accessibilitĂ© sur Android ;
  • Collecte d’informations pour une opĂ©ration Red Team ;
  • Investiguons dans Kubernetes ;
  • Dossier : Adopter le DevSecOps ;
    • Principes d’organisation du DevSecOps ;
    • Les indicateurs dans le DevSecOps ;
    • Retour d’expĂ©rience sur la mise en Ɠuvre du DevSecOps ;
  • L’attaque des logs ;
  • Un dĂ©fi laid : retour sur la conception d’un challenge de reverse ;
  • Le Threat Hunting avec osquery et fleet.

Hackable numéro 43

Au sommaire de ce numéro de juillet - août 2022 :

  • IntercorrĂ©lation par transformĂ©e de Fourier rapide sur microcontrĂŽleur sous FreeRTOS, et les pointeurs de pointeurs ;
  • Linux sur STM32F746 avec Buildroot : une bien mauvaise idĂ©e ;
  • RĂ©duisez la consommation de vos montages ;
  • ExĂ©cution d’anciennes applications binaires sur un GNU/Linux rĂ©cent : l’exemple Quartus II ;
  • Instrumentez votre analyseur logique avec libsigrok ;
  • Brancher un tĂ©lĂ©phone Ă  cadran sur une box : conversion du codage dĂ©cimal par impulsion en codage Dual Tone Multi Frequency (DTMF) ;
  • Verilator, le simulateur Verilog le plus rapide du monde.

PlanÚte Linux numéro 127

Au sommaire de ce numéro de juin - juillet 2022 :

  • L'actualitĂ© Linux du moment ;
  • Android-x86 9.0 r2  ;
  • Nitrux 2.1.1 ;
  • NixOS 21.11 ;
  • Fedora Linux 36 ;
  • M.A.O DĂ©couvrez Reaper ;
  • 9 jeux pour Linux ;
  • Chiffrer ses donnĂ©es ;
  • Comparatif : Visualiser l’occupation des disques durs ;
  • Comparatif : SĂ©parer les instruments d’une chanson ;
  • DĂ©tecter une intrusion SSH ?
  • Cloner sa partition avec FSArchiver ;
  • Prise en main de Scribus ;
  • Micro Facturier pour les auto-entrepreneurs ;
  • Plusieurs distributions sur une seule avec Distrobox ;
  • Tourner une vidĂ©o avec OBS Studio ;
  • Des logiciels pour tout faire ;
  • Astuces : AmĂ©liorez votre expĂ©rience Linux ;
  • C'est quoi un NFT ?

MagPi numéro 25

Au sommaire de ce numéro de juillet - août 2022 :

  • Coup de projecteur A
    • Les atouts cachĂ©s du Raspberry Pi ;
    • Petit bain d’électronique ;
  • Projets
    • Raspberry Pi 3 gĂ©ant ;
    • Bornes d’arcade Fancy Octopus ;
    • GĂ©nĂ©rateur de formes d’onde arbitraires ;
    • Pica et Dot (petits robots) ;
    • Badge de conversion de la parole en texte  ;
    • Cassette ZX Spectrum ;
    • DroĂŻde Kimberlina ;
    • Radio Ă  remonter le temps ;
    • M4All (microscope) ;
  • Tutoriels
    • Initiez-vous Ă  l’électronique ;
    • Trombine en LEGOÂź animĂ©e par IA ;
    • Fabrication d’un jeu de quiz ;
    • Apprenez le langage assembleur ARM, 1Êłá”‰ partie ;
    • Station audionumĂ©rique ;
    • CDP Studio, 1Êłá”‰ partie : dĂ©clencher des effets avec des LED ;
  • Coup de projecteur B
    • Astrophotographie avec Raspberry Pi ;
  • Interview
    • Interview : Liz Upton ;
    • Interview : Mike Cook ;
  • Banc d’essai
    • BoĂźtier Argon EON ;
    • Kit HAT mĂ©tĂ©o + capteurs mĂ©tĂ©o ;
    • Badger 2040.

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15 Sep 15:31

📰 Revue de presse — septembre 2022

by Florent Zara
linusmag

Lecture :)

C'est la rentrée des classes, la reprise aprÚs la pause estivale et la sortie de la nouvelle fournée de vos magazine favoris. Voici donc un petit tour subjectif et parti{e,a}l de la presse-papier sortie en ce début septembre, celle que vous pouvez encore trouver dans vos kiosques à journaux préférés.

Image une de Journal

Les nouveautés de septembre 2022 :

  • GNU/Linux Magazine France no 259 dĂ©veloppe pour Kubernetes ;
  • Linux Pratique no 133 crĂ©e son autoritĂ© de certification privĂ©e ;
  • MISC magazine no 123 patche comme un fou, dans le respect des processus de sĂ©curitĂ© bien sĂ»r ;
  • Hackable no 44 donne son Go Ă  la programmation de micro-contrĂŽleurs ;
  • PlanĂšte Linux no 128 s'aventure dans le 100% libre ;
  • MagPi no26 prend la pose pour la photo.

Les sommaires des numéros sortis en cette rentrée scolaire 2022

MosaĂŻque des couvertures GLMF 259 MosaĂŻque des couvertures LP133 MosaĂŻque des couvertures PL128
MosaĂŻque des couvertures MISC123 MosaĂŻque des couvertures HK44 MosaĂŻque des couvertures MagPI 26

GNU/Linux Magazine numéro 259

Au sommaire de ce numéro de septembre - octobre 2022 :

  • Jouons avec les Linux Pluggable Authentication Modules
  • Kubernetes : comment Ă©viter une catastrophe involontaire ?
  • DĂ©veloppez un plug-in pour sudo pour mieux contrĂŽler son utilisation et implĂ©menter (simplement) vos idĂ©es originales !
  • L'interminable quĂȘte du parfait petit checksum : analyse comparĂ©e
  • Retour d'expĂ©rience sur la gestion d’options non standard de programmes en C.

Linux Pratique numéro 133

Au sommaire de ce numéro de septembre - octobre 2022 :

  • Optimisez votre systĂšme avec tuned
  • BastilleBSD : la gestion d’applications en conteneur avec FreeBSD
  • SĂ©curisation d’un site web de type WordPress Ă  l’aide de CrowdSec
  • Smallstep, une autoritĂ© de certification moderne et facile d’accĂšs
  • Nushell : un shell en Rust qui dĂ©cape
  • Rendre ses scripts « Bash » plus fiables
  • Conception d’un pilote dĂ©lĂ©guĂ© pour Molecule.

MISC Magazine numéro 123

Au sommaire de ce numéro de septembre - octobre 2022 :

  • Objection votre honneur, l’IPA n’était pas coupable
  • Azure AD/Office 365 : le point de vue de la rĂ©ponse Ă  incident
  • La sĂ©curitĂ© des bornes de recharges Ă©lectriques
  • DĂ©ploiement de correctifs Ă  l’aide d’Ansible
  • Analyse statique et automatisĂ©e de code
  • DĂ©pilons les couches de CVE
  • Une nouvelle gĂ©nĂ©ration de rootkits sous Linux
  • Le bourbier des dĂ©pendances : confusion et sabotage
  • Alcasar : le NAC autoproclamĂ©.

Hackable numéro 44

Au sommaire de ce numéro de septembre - octobre 2022 :

  • Programmez vos Raspberry Pi Pico en Go !
  • Pico-Clock-Green : un rĂ©veil Ă  base de Raspberry Pi Pico
  • Le rĂ©cepteur de radio logicielle RSP1 : 8 MHz de bande passante pour moins de 20 euros
  • NetBSD sur Pi : construisez vos paquets
  • AlertBox : un boĂźtier d’alerte multifonctions
  • ContrĂŽlez votre pompe Ă  chaleur selon la pĂ©riode tarifaire EDF
  • Transformez votre vieille Game Boy en console de salon HDMI.

PlanÚte Linux numéro 128

Au sommaire de ce numéro d'août - septembre 2022 :

  • L'actualitĂ© Linux du moment ;
  • Distrib : Porteus 5.0 rc3 ;
  • Distrib' : KaOS 2022.06 ;
  • Distrib : Linux Mint 21 Vanessa ;
  • Ecoconso : Une histoire de Watts ;
  • 100% Logiciel Libre, c'est possible?
  • Configuration express de Firefox ;
  • Pi-Hole: bloqueur de pub pour tout le rĂ©seau ;
  • SĂ©curitĂ© : Fuites DNS et VPN ;
  • Les systĂšmes de fichiers ;
  • Configurer Urxvt pour le rendre utilisable ;
  • RĂ©ussissez vos diagrammes avec LibreOffice ;
  • Configurer Fedora 36 ;
  • Surveillance du trafic ;
  • Prendre en main Pamac ;
  • Donnez un coup de frais Ă  Xfce avec Twister UI ;
  • LogithĂšque : Des logiciels pour tout faire ;
  • Astuces : AmĂ©liorez votre expĂ©rience Linux ;
  • L'informatique supprime les propos nuisibles.

MagPi numéro 26

Au sommaire de ce numéro de septembre - octobre 2022 :

  • Coup de projecteur : photographie avec le Raspberry Pi ;
  • Production et chaĂźne d’approvisionnement : conjoncture actuelle ;
  • Mise Ă  jour de Raspberry Pi OS Bullseye ;
  • Projets
    • Miniflipper ;
    • Localisateur de mauvaises herbes open source ;
    • Notificateur d’entrĂ©e/sortie ;
    • NOUS : uNdersea visiOn sUrveillance System ;
    • Un oiseau dans la main ;
    • Émulateur Pico pour Commodore 64 ;
    • Moniteur de sirĂšnes de raid aĂ©rien ;
    • Synch.Live ;
    • Ferme Ă  champignons Szerafin MM5D ;
    • Vectrex Mini ;
    • Station mĂ©tĂ©o avec IA ;
    • Écran matriciel Ă  fibres optiques ;
  • Tutoriels
    • Apprenez le langage assembleur ARM  - 2 : bienvenue dans le monde des 64 bits ;
    • Apprenez le langage assembleur ARM - 3 : Raspberry Pi Pico ;
    • CDP Studio - 2 : HAT Sense ;
    • ArtEvolver - 1 : conversion d'images et traitement par lots avec ImageMagick ;
    • Fabrication d’un SpecDeck : chargeur de bande numĂ©rique pour le ZX Spectrum ;
  • Coup de projecteur : Audio haut de gamme pour le Raspberry Pi ;
  • Interview
    • Interview : Selin Ornek ;
    • Interview : Kevin McAleer ;
  • Banc d’essai
    • CutiePi ;
    • Streamer PecanPi ;
    • StackyPi ;
    • Carte d’enregistrement de la qualitĂ© de l’air pour Pico de Kitronik.

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15 Sep 12:26

Simplewall, pour configurer WFP (Windows Filtering Platform)

by Korben
linusmag

Ip / SimpleWall Ă  voir.

Sous Windows, il y a un ensemble de services systĂšme et une API qui permet aux logiciels de traiter et filtrer l’ensemble du trafic rĂ©seau. Cela permet Ă  des firewalls, des logiciels de contrĂŽle parental ou des antivirus de faire leur job en utilisant les API proposĂ©es par Windows.

Par exemple, l’outil Simplewall interagit avec WFP et permet ainsi de configurer l’activitĂ© rĂ©seau de votre PC Windows. Vous pourrez ainsi crĂ©er vos propres rĂšgles de filtrage y compris sur les services systĂšmes, mettre en place des listes de blocage pour esquiver la tĂ©lĂ©mĂ©trie de Windows ou encore avoir des logs sur les paquets qui transitent et ceux qui droppent sans raison apparente.

Simplewall est un outil qui vous donnera plus de maitrise sur ce qui transite par votre ordinateur et vous permettra de concocter aux petits oignons ce que vous autorisez ou non. De quoi grandement améliorer votre sécurité.

Simplewall peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© en ligne de commande ou en mode portable.

À dĂ©couvrir ici.

18 Jul 16:11

VidCoder – Extraction de DVD/Blu-ray et encodage vidĂ©o pour Windows

by Korben
linusmag

Free use :)

Si pour une raison qui m’échappe et qui vous Ă©chappe probablement, vous avez besoin de ripper un DVD ou un BluRay pour en exporter le film au format .MP4 ou .MKV, voici VidCoder.

Cet outil pour Windows disponible dans tout un tas de langues, dont le français, est basĂ© sur le cĂ©lĂšbre Handbrake et permet trĂšs facilement d’encoder de la vidĂ©o Ă  partir d’une galette ou d’un autre fichier vidĂ©o.

Le logiciel est plutĂŽt bien optimisĂ© puisqu’il utilise le GPU de votre machine pour l’encodage et peut traiter plusieurs encodages en simultanĂ©e. Il est capable de rĂ©cupĂ©rer automatiquement les sous-titres et les pistes audio et vous pouvez appliquer des filtres sur les extractions (decomb, detelecine, deinterlace, rotatopn, rĂ©flection, adoucissement, couleurs
etc.).

Voici pour ceux que ça intĂ©resse un tour d’horizon du logiciel :

À dĂ©couvrir ici.

18 Jul 16:08

Breath Lets You Run Ubuntu on Modern Intel Chromebooks

by Joey Sneddon
linusmag

GNU/Linux ;)

This post is not a tutorial or a walkthrough or comprehensive introduction or anything else that would probably be beneficial or helpful to those you reading it. Instead, it’s a bit of a waffle. I’ve just spent a few hours playing with something very cool on my over-powered and under-used Acer Chromebook Spin 13. I’ve scratched an itch I’ve had for the longest time and it’s so satisfying. So, a bit like when I resurrected an ancient Chromebook, I want to tell someone about it — but this time without any weird spooky gifs 😅. Run Linux on Modern Intel [
]

This post, Breath Lets You Run Ubuntu on Modern Intel Chromebooks is from OMG! Ubuntu!. Do not reproduce elsewhere without permission.

18 Jul 16:07

Coucou Firefox, ciao Firefox Snap

by dada
linusmag

GNU/Linux :) :)


Je ne suis pas un anti-snap. Je n'ai rien contre cette technologie, ni contre les AppImage ou encore les Flatpak. D'ailleurs, d'aprÚs ma mémoire défaillante, je n'ai jamais utilisé de Flatpak et je n'ai que quelques AppImage : PrusaSlicer et Cura.

Par contre, des snap, je m'en sers Ă  travers ma distribution bureautique slash gaming de tous les jours : Ubuntu.

Depuis la 22.04, c'est-à-dire environ 3 mois, je sais que mon systÚme est noyauté par ce machin-là et je m'en fiche, au point de presque passer pour un vilain quand je l'affirme publiquement. Juste, ça marche et c'est tout ce que je demande. Enfin, ça, c'était avant, comme le dit une vielle pub pour des lunettes.

Les soucis

C'est un poncif mais c'est important de le rappeler : dans notre beau monde moderne, un ordinateur de bureau sans navigateur, ça ne sert strictement à rien. Et mon navigateur d'amour, c'est Firefox.

Du coup, quand je ne me suis rendu compte qu'il ne se comportait pas comme je le voulais, j'ai commencé à grincer des dents :
- Un insupportable comportement erratique du curseur
- Plantage plusieurs fois par jour pour un simple redimensionnement de la fenĂȘtre
- Certaines extensions inutilisables
- Mise Ă  jour sans mon accord mettant en PLS mon ADSL

Bref, trop c'est trop : un navigateur instable, c'est un drame. Du coup, ça dégage. Je vous propose un rapide tuto inspiré de Linuxtricks.fr.

Retrouver Firefox sans snap

On supprimer les paquets :
snap remove firefox && apt remove firefox
On vérifie que le snap est bien loin (si y'a rien, c'est bon) :
snap list  | grep firefox
On installe le PPA de Mozilla Team :
add-apt-repository ppa:mozillateam/ppa
On fait un peu de pinning en créant un fichier /etc/apt/preferences.d/firefox-for-nosnaps avec ça dedans :
Package: firefox*
Pin: release o=Ubuntu*
Pin-Priority: -1

Package: *
Pin: release o=LP-PPA-mozillateam
Pin-Priority: 9
Un gros apt update et apt install firefox et c'est tout bon.

Et alors ?

Ça me fatigue de devoir faire ça. Vraiment.
Si je me sers des variantes LTS d'Ubuntu, c'est bien pour ĂȘtre le plus feignant possible. Ne viendez pas me dire que je ferais mieux de me servir de Debian pour de la bureautique, c'est non. Debian tourne sur les serveurs que je gĂšre : chacun son rĂŽle.
Les LTS devraient me permettre d'utiliser un PC avec le moins de bidouille possible et lĂ , j'ai l'impression de me servir d'un fork d'Ubuntu chelou. C'est chiant.

Pour finir ce rapide billet et titiller les pas-contents-des-choix-de-canonical, rappelez-vous que Mir et Unity ont disparu d'eux-mĂȘmes, abandonnĂ©s pas une communautĂ© qui a dĂ©clarĂ© ne pas y trouver le moindre intĂ©rĂȘt. Qui sait, avec Snap, ça va peut-ĂȘtre finir comme ça ? Patience.

27 Jun 11:39

AĂ©roports saturĂ©s, vols annulĂ©s, grĂšves
 Vos droits si vous prenez l’avion cet Ă©tĂ©

by Air-Journal
linusmag

No Plane, No Cry :)

AĂ©roports saturĂ©s, grĂšves du personnel navigant, vols retardĂ©s ou annulĂ©s
 L’étĂ© sera “chaud” pour les vacanciers europĂ©ens qui ont dĂ©cidĂ© de voyager en avion prochainement. Quels droits en cas de vol annulĂ© ? Comment rĂ©agir face aux grĂšves ? Le remboursement du vol est-il assurĂ© si vous ne pouvez plus partir ? Le Centre EuropĂ©en [
]

suite de l'article Ă  lire en cliquant sur le titre
27 Jun 11:30

Foundation Review: A Science Fiction Classic Finds Bold New Life

by Jacob Hall
linusmag

Science & Space, Entertainment, Still a new frontier :)

How do you adapt Isaac Asimov's "Foundation"? You can't. 

As written, the novel (and its sequels and prequels) aren't just impenetrable — they're downright un-cinematic. Asimov may have liked writing scenes about men sitting in rooms, having long conversations about societal downfalls and monumental events that have, will, or could happen, but it's hard to imagine a story more ready to die on a screen. It's is a series of novels where people tend to talk about action instead of engaging in it.

So, once again, how do you adapt Isaac Asimov's "Foundation"? You don't. You remix it. You open it up and search the underside of the legendary science fiction writer's heady ideas, finding the character (and the drama and the action and the sex) hidden between the notions of history, science, and philosophy. And you make a TV show about that.

So here we are, with the new "Foundation" TV series premiering this week on Apple TV+, which owes as much to "Game of Thrones" as it does to the most influential sci-fi writer of the 20th century. It's not Asimov's "Foundation" because it cannot be that. But it is the world of those novels reinvented for an audience who already proved willing to learn the great houses of Westeros, to showcase tremendous patience across an often-methodically paced season that doles out enough sex and violence to keep your attention as the many rules of a complex universe come into focus.

And it works.

The End Is Nigh

To describe the plot of "Foundation" is to realize why adapting it was such a headache. 

Mathematician Hari Seldon (Jared Harris) — a citizen of a galactic republic that sprawls across the known universe in a distant future where humanity has spread across hundreds of planets and created countless subcultures — looks at the numbers and sees the end of the world. Or rather, the end of the empire, and the civilization(s) it protects and dominates. His creation, mathematical equations that predict the future with eerie accuracy (dubbed "psycho-history"), gains traction. Those in power take notice, and they're not happy. After all, Hari says the empire will collapse, many lifetimes from now. But if they build the right infrastructure, they can shorten the impending dark age, allowing their distant, distant descendants the chance to build anew.

The resulting narrative first spans decades. And then centuries. And then many centuries. When you watch "Foundation," you learn to thrill at titles telling you "400 years earlier," "19 years later," and so on. The timeline here is a hoot.

It's heavy. It's a lot. And yes, this is a series about preparing for the distant apocalypse because it's too late to save the current infrastructure. Asimov wrote his first "Foundation" story in the 1940s, long before anyone could've seen the world seemingly crumbling in the midst of climate change and a global pandemic. Watching Hari, a man defined by hard facts and numbers, fail to earn the ear and support of those in charge hits hard. And Harris gives the character the same dignity he gave his Soviet scientist in HBO's "Chernobyl." He's become the go-to actor to play intelligent men who stand their ground in the face of powerful foes who bury their heads in the sand.

The subtext floats just above the surface, frequently emerging from below the waves to make its point clear. "Foundation" wants you to know what it's all about. It's science fiction as a call to action, about it not being too late.

A Massive Universe

While the show orbits around Hari and his ideas (and Harris is a strong enough actor to anchor the show's premise), showrunner David S. Goyer and his writers offer many other windows into this universe. There's Gaal Dornick (Lou Llobell, shouldering the weight of a POV character with an appealing, low-simmering rage), a math wiz who flees persecution on her religious planet to work alongside Hari and gets more than she bargained for. There's Salvor Hardin (Leah Harvey, enough angst and earnestness to win our instant affection), a "warden" (think space cop) on an isolated planet who lives decades in the future and whose plot ultimately intersects with the other storylines as the action shifts back and forth across the years.

These characters represent the canniest departure from the original text. The almost entirely male cast of the books has been largely gender-swapped, with people of color filling out key roles and numerous supporting characters. It's easy to imagine a certain subset of science fiction fan rolling their eyes at the "wokeness" of this choice, but it's a creative choice that pays dividends.

The result of this casting is a universe that feels modern, sprawling, and, you know, vast. A single frame of "Foundation" suggests a galaxy so sweeping, so filled with different cultures, that you can't help but get lost in it. (It helps that the show is downright lavish, and Goyer and his directors making fine use of Apple's Scrooge McDuck money to make it all look appropriately cinematic.)

The Pace Of It All

Llobell and Harvey are the audience's way into the story, our eyes and ears as the scripts introduce us to the rules of this world. So leave it to Lee Pace to find all of the remaining scenery and place it firmly between his teeth. The "Guardians of the Galaxy" actor is perfectly cast as Cleon, the literal emperor of the galaxy, his deep voice and intimidating build (and his opulent costumes, a standout in a series filled with inspired looks for every character) making him look and feel like a marble sculpture of a Roman god come to life. And Pace doesn't just play one character, but several — his emperor is the latest in a generation of clones, all descended from the same ruler who decided to literally keep the empire in his hands.

He rules alongside the older clone who came before him and the young clone who will take the throne when he ages, leading to a sinister and fascinating triumvirate. Pace shares the role with Cassian Bilton, Terrance Mann, and Cooper Carter, and their combined performances form a magic trick — you watch as the years pass and Carter's Cleon takes the place of Pace's Cleon, and Pace's Cleon is then played by Mann, before cycling through again. Tracking the Cleons could've been a nightmare, but it ends up being the show's most satisfying and strange narrative. An extended prologue in episode three explores what happens to an aged Cleon clone, and it's the kind of mesmerizing short story that defines the best episodes of "Foundation" so far.

The series is at its best when it finds these diversions and indulges itself. This universe is massive, and the show wants us to live in it.

Breaking The Gateway

If it sounds like I'm dodging a lot of plot here, well, I am. Part of that is knowing how the season unfolds (I have seen the first eight episodes of the 10 episode season) and not wanting to spoil it. But most of it, honestly, is because "Foundation" is at its best when it plants its feet in a single location for a bit and lets these characters exist in this rich, detailed universe. 

Looking nothing like "Star Wars" or "Star Trek" or "Battlestar Galactica," "Foundation" feels designed from a fresh place, pulled out from a corner of the imagination not yet mined. There are some familiar shades here and there (the Roman Empire in Cleon's court, the video game "Destiny" on Terminus), but it mostly feels fresh, like when we first started watching "Game of Thrones" and realized, so quickly, this wasn't Tolkien's fantasy world. It was something new.

Asimov purists will scoff, and that's their right. "Foundation" is full of gunfights and burning romance, dramatic plot reveals and sexy actors allowed to be sexy. It pauses to philosophize, but it also pauses for big, violent action and swimming pool make-out sessions. This isn't Asimov. This is the unsaid stuff between the chapters of Asimov that he probably thought too lurid, too pulpy, too simple.

But I'm reminded of how Peter Jackson approached his "Lord of the Rings" films. That trilogy isn't J.R.R. Tolkien. It's Tolkien and "Dungeons & Dragons" and thousands of pieces of art inspired by the original work and countless hours of dreaming about what Middle-earth looks like. Those movies, masterpieces all of them, built a personal, accessible vision of a complicated world. It took something tricky and made it for everyone. "Foundation" has similar gateway-demolishing goals.

It's Not Asimov – And That's Okay

I won't say "Foundation" is a masterpiece. It shares that "Game of Thrones" scope, but also its weaknesses, spinning wheels in the middle of the season to maneuver characters into place for a series of climaxes. Episodes blend into one another, and it's tough to recall which episode is which, a weakness common in the age of streaming and binge-watching. It's easy to imagine a tighter season, a more disciplined structure, that tightens the water-treading. It's ironic that the core storyline is the one that sometimes drags, while the subplots and asides are the ones that resonate.

"Foundation" has been reinvented as something more accessible, more vibrant, more action-driven, sexier, and yes, more fun in the traditional sense of the word. 

Asimov purists will cry foul. The rest of us will enjoy the ride.

Read this next: Foundation Was Considered Impossible To Adapt – Here's How David S. Goyer Did It [Interview]

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27 Jun 11:29

Isaac Asimov's Foundation

by Mark Alexander
linusmag

Science & Space with Entertainment, a new frontier :)

Unlike DUNE, which I've read a dozen times or more, I've never been able to make it past the first fifty pages or so of Isaac Asimov's Foundation. It's not from lack of trying. At the risk of being branded a heretic, the story just didn't engage me the way other science fiction has.

Nonetheless, I was excited to hear of Apple TV+'s series based on Asimov's books, and basically coming into this cold, after seeing the first two episodes, I came away pretty damn impressed. Reviews are saying it deviates from the source material, but having never read the source material, I am nonetheless entertained and have been drawn into the story. The cast is outstanding and the visuals are among the best I've seen on the small screen. (I especially like the design of the FTL starships, generating their own black holes!)

I'm eagerly awaiting more. Unfortunately Apple doesn't let you binge until the season has run its course, so like with regular broadcast TV, I have to wait another week for the next installment.

27 Jun 11:24

Now that computers have more than 4MB of memory, can we get seconds on the taskbar?

by Raymond Chen
linusmag

HH:MM:SS The Old New Thing :) :)

The clock in the Windows taskbar does not display seconds. Originally, this was due to the performance impact on a 4MB system of having to keep in memory the code responsible for calculating the time and drawing it. But computers nowadays have lots more than 4MB of memory, so why not bring back the seconds?

Although it’s true that computers nowadays have a lot more than 4MB of memory, bringing back seconds is still not a great idea for performance.

On multi-users systems, like Terminal Server servers, it’s not one taskbar clock that would update once a second. Rather, each user that signs in has their own taskbar clock, that would need to update every second. So once a second, a hundred stacks would get paged in so that a hundred taskbar clocks can repaint. This is generally not a great thing, since it basically means that the system is spending all of its CPU updating clocks.

This is the same reason why, on Terminal Server systems, caret blinking is typically disabled. Blinking a caret at 500ms across a hundred users turns into a lot of wasted CPU. Even updating a hundred clocks once a minute is too much for many systems, and most Terminal Server administrators just disable the taskbar clock entirely.

Okay, but what about systems that aren’t Terminal Server servers? Why can’t my little single-user system show seconds on the clock?

The answer is still performance.

Any periodic activity with a rate faster than one minute incurs the scrutiny of the Windows performance team, because periodic activity prevents the CPU from entering a low-power state. Updating the seconds in the taskbar clock is not essential to the user interface, unlike telling the user where their typing is going to go, or making sure a video plays smoothly. And the recommendation is that inessential periodic timers have a minimum period of one minute, and they should enable timer coalescing to minimize system wake-ups.

The post Now that computers have more than 4MB of memory, can we get seconds on the taskbar? appeared first on The Old New Thing.

18 Apr 19:02

La Commission Copie PrivĂ©e reformĂ©e et prĂȘte Ă  poursuivre ses travaux

linusmag

!! €€ !!

Un arrĂȘtĂ© publiĂ© ce matin au Journal officiel vient de distribuer les siĂšges en Commission Copie privĂ©e. Il consacre l’arrivĂ©e des reconditionneurs autour de la table, parmi d’autres particularismes. L'instance au complet va pouvoir dĂ©sormais se consacrer aux prochains sujets, tous favorables Ă  une augmentation des flux. 

Son mandat de prĂ©sident s’est arrĂȘtĂ© le 18 septembre 2021. Jean Musitelli, autrefois Ă  la tĂȘte de l’AutoritĂ© de rĂ©gulation des mesures techniques de protection, l’ancĂȘtre de la Hadopi, Ă©galement prix de la diversitĂ© culturelle de la SACD en 2011, a Ă©tĂ© remplacĂ© le 6 novembre 2021 par Thomas Andrieu. 

Le nouveau prĂ©sident de la Commission Copie PrivĂ©e fut rapporteur au Conseil d’État dans deux dossiers relatifs Ă  ce sujet, les affaires Archos et Molotov, oĂč la juridiction administrative a jugĂ© que le stream ripping, Ă  partir de flux licite, relevait du pĂ©rimĂštre de cette ponction perçue par les sociĂ©tĂ©s de gestion collectives, comme la SACEM, ou la SACD.

Une autre Ă©pine restait plantĂ©e dans le pied de cette commission chargĂ©e de dĂ©tailler les barĂšmes (taux et assiettes) du prĂ©lĂšvement sur les supports vierges : depuis novembre 2021, la Commission n’a pu se rĂ©unir, faute de nomination de ses nouveaux membres.

ThĂ©oriquement, cette commission est prĂ©sentĂ©e comme une belle institution Ă©quilibrĂ©e. Une « commission paritaire », indique Copie France, la sociĂ©tĂ© chargĂ©e de la collecte de ces sommes (prĂšs de 300 millions d’euros par an dĂ©sormais).

Elle comprend en effet douze représentants des bénéficiaires (ceux qui perçoivent) et douze redevables (ceux qui payent). Ce dernier collÚge est cependant subdivisé en deux, avec six représentants des industriels (fabricants, importateurs, personnes réalisant des acquisitions intracommunautaires de supports) et six représentants des consommateurs.

Il ne faut cependant pas ĂȘtre grand stratĂšge pour comprendre que ces six consommateurs ne partagent pas les mĂȘmes intĂ©rĂȘts que les six industriels, quand dans le camp d’en face, l’unitĂ© et la solidaritĂ© sont la rĂšgle. De plus, si les industriels convainquent une (1) personne d’un des autres camps, ils n’obtiennent que 7 voix sur 24 quand, dans ce mĂȘme scĂ©nario, les ayants droit sont assurĂ©s d’avoir la majoritĂ© absolue.

Ce rappel permet de comprendre pourquoi la Commission a traversĂ© une nouvelle fois une longue crise lors de la prĂ©cĂ©dente formation, avec l’absence persistante de trois associations de consommateurs (CNAFC, CSF et Familles rurales), qui ont prĂ©fĂ©rĂ© dĂ©serter cette instance plutĂŽt que d’y perdre du temps. Une carence qui a plus encore accentuĂ© le dĂ©sĂ©quilibre en faveur des 12 ayants droit.

La situation avait Ă©tĂ© Ă©pinglĂ©e une Ă©niĂšme fois lors d’une des derniĂšres sĂ©ances de la Commission copie privĂ©e. Pour rĂ©soudre ce problĂšme de chaises vides, la solution finalement choisie par le ministĂšre de la Culture a Ă©tĂ© celle qu’avait soufflĂ©e Bruno Boutleux, le prĂ©sident de l’ADAMI, une des sociĂ©tĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires.

Deux siĂšges pour chacune des trois associations les plus assidues

Le 30 juin 2021, il avait proposĂ© « d’attribuer un second siĂšge Ă  chacune des trois organisations de consommateurs qui participent de façon assidue aux travaux de la Commission ». Ce matin au Journal officiel, un arrĂȘtĂ© vient donc doubler le nombre de siĂšges au profit des trois associations les plus assidues :

  • L'ADEIC, association de dĂ©fense, d'Ă©ducation et d'information du consommateur : 2 titulaires et 2 supplĂ©ants
  • L'AFOC, association force ouvriĂšre consommateurs : 2 titulaires et 2 supplĂ©ants
  • L'INDECOSA-CGT, association pour l'information et la dĂ©fense des consommateurs salariĂ©s  : 2 titulaires et 2 supplĂ©ants

Particularisme : L’ADEIC et l’INDECOSA-CGT sont les deux seules associations de consommateurs qui avaient votĂ© en faveur de l’assujettissement des supports reconditionnĂ©s et d’occasion le 1er juin 2021. L’AFOC, elle, s’était abstenue, contrairement Ă  Jean Musitelli qui avait votĂ© « pour », comme le montre ce compte rendu : 

vote reconditionné

La cause des consommateurs

Les propos tenus en Commission, retracĂ©s dans les comptes rendus synthĂ©tiques, donnent quelques indices sur la maniĂšre dont l’ADEIC et l’INDECOSA-CGT ont dĂ©fendu ces derniers mois la cause des consommateurs.

Quelques exemples. Le 2 fĂ©vrier 2021 (copie ci-dessous), Julie Vanhille, reprĂ©sentante de l’ADEIC, doutait de l’opportunitĂ© de rĂ©aliser une Ă©tude d’usage sur les tĂ©lĂ©phones reconditionnĂ©s, avec un argument de poids : elle possĂšde « un tĂ©lĂ©phone neuf et un tĂ©lĂ©phone reconditionnĂ© qu’elle utilise de la mĂȘme façon ». 

Elle rejoignait alors les thĂšses des ayants droit lorsqu’elle avança que « l’assujettissement [des smartphones] a Ă©tĂ© mis en place lorsque les reconditionnĂ©s n’existaient pas ». Et « selon elle, tous les tĂ©lĂ©phones portables vendus sont assujettis Ă  la RCP, y compris, pour le moment, les tĂ©lĂ©phones reconditionnĂ©s ».

Elle ne citait donc pas les arguments juridiques s’opposant Ă  un tel assujettissement. Pourtant, selon l’article L311-4 du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle, dans sa version en vigueur Ă  l’époque, la redevance doit ĂȘtre versĂ©e par le fabricant ou l'importateur qui rĂ©alisent des acquisitions de supports d'enregistrement « utilisables pour la reproduction Ă  usage privĂ© d'oeuvres, lors de la mise en circulation en France de ces supports ». Or, le Code civil prĂ©vient qu’un produit ne fait l’objet que d’une « seule mise en circulation ». Est-il du coup vraiment possible de frapper plusieurs fois le mĂȘme produit ? 

ADEIC

Autre exemple. Dans le compte rendu du 14 octobre 2020, Franck Lavanture, le reprĂ©sentant cette fois d’INDECOSA-CGT, avait trouvĂ© une astuce pour faire revenir les consommateurs autour de la table de la commission : « il serait intĂ©ressant que soit [
] mises en avant les finalitĂ©s culturelles du dispositif de rĂ©munĂ©ration pour copie privĂ©e. Cela pourrait peut-ĂȘtre encourager les consommateurs Ă  revenir ». 

De mĂȘme, en 2019, lorsque plusieurs associations avaient menacĂ© de dĂ©missionner de la Commission, faute de peser dans les dĂ©bats, Franck Lavanture avait tenu au contraire Ă  relativiser le poids de la redevance sur le porte-monnaie du consommateur. Joint par Next INpact, il nous rappelait que chaque consommateur bĂ©nĂ©ficie d’effets indirects dans cette perception, Ă  savoir le financement des festivals par les 25 % de la redevance.

Pour obtenir les coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques de ce reprĂ©sentant, l’Indecosa-CGT nous avait invitĂ©s Ă  contacter la FĂ©dĂ©ration nationale des syndicats du spectacle du cinĂ©ma et de l’audiovisuel et de l’action culturelle (FĂ©dĂ©ration du Spectacle CGT), qui nous avait renvoyĂ©s devant le SYNPTAC-CGT, le syndicat des professionnels du thĂ©Ăątre et des activitĂ©s culturelles.

Et Franck Lavanture de nous confirmer avoir travaillĂ© auparavant « dans les organismes sociaux de l’action culturelle ». Il avait cependant insistĂ© pour nous expliquer qu’Indecosa-CGT est un solide porte-parole des consommateurs.

L’arrivĂ©e des reconditionneurs

Outre le doublement des siĂšges des associations les plus assidues, une autre nouveautĂ© de l’arrĂȘtĂ© publiĂ© ce matin : l’arrivĂ©e des reconditionneurs. Le collĂšge des industriels est dĂ©sormais ainsi composĂ© :

  • AFNUM, Alliance française des industries du numĂ©rique : 3 titulaires et 3 supplĂ©ants
  • FFT, FĂ©dĂ©ration française des tĂ©lĂ©coms : 1 titulaire et 1 supplĂ©ant
  • SECIMAVI, Syndicat des entreprises de commerce international de matĂ©riel audio, vidĂ©o et informatique grand public  : 1 titulaire et 1 supplĂ©ant
  • Rcube, FĂ©dĂ©ration des acteurs du rĂ©emploi : 1 titulaire
  • SIRRMIET, Syndicat interprofessionnel du reconditionnement et de la rĂ©gĂ©nĂ©ration des matĂ©riels informatiques, Ă©lectroniques et tĂ©lĂ©coms : 1 supplĂ©ant

RCube, FĂ©dĂ©ration professionnelle du RĂ©emploi et de la RĂ©paration, se voit donc attribuer un siĂšge, avec SIRRMIET comme supplĂ©ante. Cette arrivĂ©e fait naturellement suite Ă  l’extension de la redevance copie privĂ©e aux produits remis sur le marchĂ©, votĂ©e le 1er juin 2021 par les 12 ayants droit, Ă©paulĂ©s par les voix de l’ADEIC et l’INDECOSA-CGT et du prĂ©sident Musitelli. Une extension solidifiĂ©e juridiquement par la loi sur l’empreinte environnementale du numĂ©rique, grĂące Ă  un amendement portĂ© par le gouvernement. 

Au cƓur de cette instance, les acteurs du reconditionnĂ© et de l’occasion vont ainsi pouvoir dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts, du moins depuis un siĂšge sur les 24 prĂ©sents.

Relevons un autre point : depuis 2018, la FĂ©dĂ©ration Française des TĂ©lĂ©coms disposait de deux siĂšges au sein de la structure, l’AFNUM trois sieges, le SECIMAVI un seul siĂšge. 

Pour cette nouvelle saison, situation inchangĂ©e pour ces deux derniers acteurs, mais la FFT perd un siĂšge alors que selon ses chiffres 2020, elle avait versĂ© aux ayants droit 112 millions d’euros de redevance copie privĂ©e, sur les 295 millions collectĂ©s cette annĂ©e.

Prochains sujets : les PC, le cloud

Avec son nouveau prĂ©sident et des siĂšges rĂ©attribuĂ©s, la Commission va dĂ©sormais pouvoir reprendre sa route, avec comme premier prochain sujet l’extension du champ de la redevance aux ordinateurs fixes, aux ordinateurs portables et aux disques durs nus.

En septembre 2021, l’Institut CSA, choisi pour sonder les pratiques sur ces segments, a remis Ă  la Commission Copie PrivĂ©e ses trois Ă©tudes d’usages.

Selon nos informations, elle a évidemment trouvé des traces de fichiers (images, photos, dessins, enregistrements sonores et titres musicaux, films, vidéos, programmes TV, livres, textes, paroles de chanson, et articles de presse).

Si les ayants droit considĂšrent qu’il s’agit de copies privĂ©es devant ĂȘtre indemnisĂ©es, ils n'auront besoin que d’une seule petite voix pour imposer leur doctrine avant de percevoir davantage encore.

Autre sujet qui ne tardera pas Ă  surgir : celui de la copie privĂ©e dans le cloud. La Cour de justice de l’UE vient de reconnaĂźtre que cet univers pouvait ĂȘtre frappĂ©, Ă  charge pour les ayants droit de faire payer les prestataires ou bien d’alourdir la note sur les supports physiques. Et comme rĂ©vĂ©lĂ© dans nos colonnes, la startup-nation a plaidĂ© en faveur de cet assujettissement. 

03 Mar 15:55

QuickEmu – Des VM Linux, macOS et Windows en 2 commandes

by Korben

Si vous aimez jouer avec des machines virtuelles, ça vous dirait de remplacer ce bon vieux VirtualBox par Qemu ?

« Oui mais Qemu c’est compliqué », vous allez me dire. Et bien non, si vous utilisez QuickEmu.

Ce script pour Linux permet de crĂ©er et de faire tourner des VM desktop Linux, macOS et Windows avec simplement 2 commandes. L’objectif Ă©tant de permettre facilement de tester des distribs sans logiciel trop lourd.

Mais avant, pour installer Quickemu sous Ubuntu, ajoutez le dépÎt suivant :

sudo apt-add-repository ppa:flexiondotorg/quickemu
sudo apt update
sudo apt install quickemu

Mais vous pouvez Ă©galement rĂ©cupĂ©rer les sources, toutefois y’a pas mal de dĂ©pendances Ă  installer.

Ensuite pour crĂ©er la VM, lancez quickget suivi de l’OS que vous voulez + son parfum.

quickget ubuntu-mate impish

Et lancez la vm comme ceci :

quickemu --vm ubuntu-mate-impish.conf

Bon, lĂ  c’est pour un Linux. D’ailleurs, voici les Linux supportĂ©s :

  • kubuntu
  • lubuntu
  • ubuntu-budgie
  • ubuntu-kylin
  • ubuntu-mate
  • ubuntu-studio
  • xubuntu
  • alma
  • archlinux
  • debian
  • elementary
  • fedora
  • garuda
  • kali
  • kdeneon
  • linuxmint
  • nixos
  • opensuse
  • oraclelinux
  • popos
  • regolith
  • rockylinux
  • zorin

Et vous pouvez Ă©galement tĂ©lĂ©charger une ISO et faire votre fichier de conf maison comme ceci en spĂ©cifiant l’image de dĂ©marrage (qcow2 dans l’exemple) et l’ISO :

guest_os="linux"
disk_img="debian-bullseye/disk.qcow2"
iso="debian-bullseye/firmware-11.0.0-amd64-DVD-1.iso"

Et si vous voulez lancer un Windows 11, c’est comme ceci :

quickget windows 11
quickemu --vm windows-11.conf

Et pour macOS (Catalina dans l’exemple) :

quickget macos catalina
quickemu --vm macos-catalina.conf

Et mĂȘme punition pour FreeBSD


quickget freebsd 13_0
quickemu --vm freebsd-13_0.conf

Et pour ceux qui n’aiment vraiment pas la ligne de commande, un autre dĂ©veloppeur a mis au point une interface graphique pour Quickemu qui s’appelle Quickgui.

11 Jan 12:42

Afficher les vignettes des photos et vidéos dans Nautilus

linusmag

une image vaut mieux qu'un long discours :)

Hello

Juste un billet pour me rappeler d'une astuce.

Si dans Nautilus vous n'avez pas les vignettes des photos et vidĂ©os, il vous manque peut ĂȘtre ffmpegthumbnailer.

Sous Gentoo, un simple

Code BASH :
emerge -av media-video/ffmpegthumbnailer


Et hop une fois le gestionnaire de fichiers relancé, les vignettes sont affichées !
12 Nov 06:10

Le butin de l'aide à la création en 2020

linusmag

€€ !

Depuis 2017, la plateforme AidesCreation.org retrace les flux payés avec les 25 % de la copie privée. Financement des petits festivals ou des chanteurs sans beaucoup de moyens... Mais aussi en 2020, ces 400 000 euros attribués pour les deux derniers disques de Johnny, parmi de nombreux postes arrosés.

Sur 100 euros de redevance copie privĂ©e collectĂ©e sur les supports importĂ©s ou fabriquĂ©s en France, 75 euros sont redistribuĂ©s aux titulaires de droits. 25 euros servent Ă  financer les festivals et autres manifestations culturelles, outre des actions de lobbying, des frais d’avocats ou les actions menĂ©es en amont d’Hadopi (voir l’article R321-6 du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle). À chaque fois minorĂ©s des frais de gestion.

Sur les 273 millions d’euros perçus pour l’annĂ©e 2020 (oĂč prĂšs de 300 millions furent collectĂ©s) ces 25 % correspondent donc Ă  prĂšs de 55 millions d’euros. Sur les dix derniĂšres annĂ©es, la calculette s’emballe. 2,592 milliards d’euros collectĂ©s et donc 648 millions utilisĂ©es par les sociĂ©tĂ©s de gestion collective pour financer ces actions, plutĂŽt que de les verser directement aux titulaires de droits.

L’instrument est donc prĂ©cieux pour le soutien aux festivals, mais aussi pour nourrir les liens d’influence avec les Ă©lus, bien contents de voir cet argent frais abonder les manifestations dans leur circonscription. Sans compter les autres actions de lobbying, Ă  Bruxelles en particulier, lorsque des textes importants dĂ©bouchent dans le ciel europĂ©en.

Les flux des 25 % sont retracĂ©s dans des rapports d’affectation que les sociĂ©tĂ©s de gestion collective comme la SACEM, l’ADAMI, la SPEDIDAM, la SACD, etc. remettent chaque annĂ©e au ministĂšre de la Culture. En 2013, notre procĂ©dure CADA pour obtenir communication de ces rapports fut aussi Ă©pique que kafkaĂŻenne. Et pour cause, nous dĂ©couvrions alors que ces documents n’étaient disponibles qu’en version papier !

Cette procĂ©dure avait mĂȘme Ă©mu AurĂ©lie Filippetti, alors ministre de la Culture, au point que, dans l’avant-projet de loi CrĂ©ation, Ă©tait prĂ©vue une disposition spĂ©cialement taillĂ©e pour imposer l’open data de ces montants.

Le dĂ©part de celle qui est aujourd’hui enseignante Ă  Sciences Po et l’arrivĂ©e de Fleur Pellerin Rue de Valois eurent raison temporairement de cette volontĂ© de transparence. L’article avait certes disparu du projet de loi dĂ©posĂ© au Parlement, mais grĂące Ă  la persĂ©vĂ©rance du dĂ©putĂ© Marcel Rogemont, il rĂ©apparaissait en septembre 2015 dans un amendement finalement adoptĂ©. Quelques semaines plus tĂŽt, le dĂ©putĂ© PS avait d’ailleurs mentionnĂ© notre procĂ©dure CADA dans son rapport sur les 30 ans de la copie privĂ©e. 

Depuis 2017, la plateforme AidesCreation.org retrace chaque annĂ©e l’ensemble des affectations rĂ©alisĂ©es Ă  partir des 25 % de la copie privĂ©e. À partir de 2020, cette transparence des flux a pris nĂ©anmoins un peu de plomb dans l’aile, mais les montants restent vertigineux. 

Une plateforme semi-transparente

En mars 2020, le gouvernement a publiĂ© une ordonnance autorisant les sociĂ©tĂ©s de gestion collective Ă  puiser dans ce quart, des sommes destinĂ©es Ă  aider ceux qui « se trouvent gravement affectĂ©s en raison de la crise sanitaire ». Cette mesure ouvrait donc un nouveau poste budgĂ©taire pouvant ĂȘtre arrosĂ© par les 25 %. L’idĂ©e Ă©tait nĂ©e d’un Ă©change sur Twitter entre Pascal Rogard, le directeur gĂ©nĂ©ral de la SACD, et le juriste CĂ©dric Manara. 

La mesure devait s’arrĂȘter au 31 dĂ©cembre 2020, selon cette ordonnance. À quelques jours du terme, un nouveau texte a Ă©tendu ce rĂ©gime jusqu’au 31 dĂ©cembre 2021.  Avec une prĂ©cision importante : « les noms des bĂ©nĂ©ficiaires des aides financiĂšres (
) ne [seront] pas inscrits dans la base de donnĂ©es Ă©lectronique » AidesCreation.org.

Le rĂ©cent projet de loi sur la vigilance sanitaire, tout juste adoptĂ© en lecture dĂ©finitive par l’AssemblĂ©e nationale, a reconduit une nouvelle fois ce dispositif et son opacitĂ© jusqu’au 31 juillet 2022.

Pour justifier cette non-transparence, l’étude d’impact associĂ©e Ă  ce projet de loi explique que « certains organismes de gestion collective ont (
) souhaitĂ© que les noms des bĂ©nĂ©ficiaires d’aides, ainsi que les montants, ne figurent pas dans cette base publique afin de ne pas faire apparaĂźtre publiquement leurs difficultĂ©s financiĂšres ».

Des enveloppes globales au titre de l’aide individuelle

Sur AidesCreation.org, seules les enveloppes gĂ©nĂ©rales versĂ©es au titre de l’aide individuelle sont donc mentionnĂ©es. Dans le haut de la liste, l’ADAMI a ainsi versĂ© 1,150 million d’euros pour l’ « aide aux artistes pour perte d’activitĂ© ». C’est le montant le plus Ă©levĂ© des 7 889 entrĂ©es rĂ©pertoriĂ©es en 2020. L’ADAGP a, quant Ă  elle, attribuĂ© 630 000 euros lĂ  encore au titre des mesures d’urgence COVID.

copie privée 2020

Mais entre ces deux montants, d’autres postes ont Ă©tĂ© concernĂ©s par ces 25 %, sans rapport avec la crise sanitaire. Ainsi ces 1,015 million d’euros versĂ©s par le syndicat des majors de la musique (SCPP) pour le Fonds pour la CrĂ©ation Musicale, « un organisme interprofessionnel crĂ©Ă© en 1984 par les six sociĂ©tĂ©s de gestion collective de droits d'auteur et de droits voisins reprĂ©sentant les auteurs, les artistes-interprĂštes et les producteurs de phonogrammes et de vidĂ©ogrammes (ADAMI, SPEDIDAM, SACEM, SACD, SCPP et SPPF) » dixit cette rĂ©ponse parlementaire. La SACEM a contribuĂ© Ă  hauteur de prĂšs de 950 000 euros Ă  ce mĂȘme fonds, auxquels s’ajoutent les 766 000 euros issus de l’ADAMI.

960 000 euros. VoilĂ  encore la contribution 2020 de la SCPP au SNEP, syndicat des principaux producteurs de musique et membre de la puissante IFPI, la FĂ©dĂ©ration internationale de l’industrie phonographique. Un syndicat qui « dĂ©termine la politique de la profession en matiĂšre de lutte contre la piraterie en liaison avec la SCPP, et agit en justice pour protĂ©ger les intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©raux de ses membres », « produit les statistiques et analyses des ventes et Ă©coutes en streaming de la musique enregistrĂ©e en France », ou encore « reprĂ©sente la profession auprĂšs des pouvoirs publics, des mĂ©dias et au sein des instances professionnelles de la filiĂšre musicale et plus largement, des industries culturelles ».

Le Bureau Export, qui « a pour mission d’accompagner la filiĂšre musicale française dans le dĂ©veloppement de ses artistes Ă  l’international » a perçu la bagatelle de 568 000 euros de la SACEM.

La SACD a versĂ© Ă  l’association SACD-Beaumarchais prĂšs de 520 000 euros, pour le « soutien Ă  des auteurs sous forme d'aides individuelles Ă  la crĂ©ation, la traduction, Ă  la rĂ©sidence et des aides Ă  la production et Ă  l'Ă©dition en dĂ©coulant ».

Relevons aussi, dans ce haut du panier, ces 241 000 euros versĂ©s par la SACEM
 Ă  la SACEM pour des « actions de pĂ©dagogie sur le droit d'auteur : ouvrages, Mooc, contenus pĂ©dagogiques Ă  destination des scolaires », afin de faire dĂ©couvrir les beautĂ©s du secteur aux plus jeunes. C’est, Ă  quelques euros prĂšs, presque autant que la somme versĂ©e par la mĂȘme SACEM aux concerts des Restos du CƓur.

Il n’est d’ailleurs pas rare que les organismes de gestion collective se versent Ă  eux-mĂȘmes des montants parfois rondelets. La SACEM a versĂ© Ă  la SACEM en tout et pour tout plus d’un million d’euros en 2020.

copie privée sacem

Oh merci, si tu savais

Par le jeu des droits de tirage, les producteurs ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de nombreux soutiens des sociĂ©tĂ©s de gestion collective. Ces aides sont en effet rĂ©parties au prorata des droits gĂ©nĂ©rĂ©s par leurs rĂ©pertoires. En somme, plus un disque a du succĂšs, plus il est abondĂ©. Champagne pour les poids lourds. Verre d’eau pour les artistes du mĂ©tro.

Universal Music France a reçu de la SCPP 257 126 euros pour le CD de Woodkid. De la mĂȘme sociĂ©tĂ© civile, elle a perçu 216 859 euros pour « Johnny Symphonique 2 ». Le chanteur dĂ©cĂ©dĂ© est un bon client. Warner a ainsi encaissĂ© 181 742 euros pour son dernier album chez ce producteur, 46 051 pour le clip « Deux sortes d’hommes ». Bien loin des 2 300 euros attribuĂ©s Ă  Exaequo Production pour le clip du groupe Johnny Mafia.

La mĂȘme SCPP a offert d’ailleurs 172 541 euros Ă  Warner Music France pour une autre artiste de renom, Aya Nakamura, auxquels s’ajoutent 60 652 euros pour son clip « Doudou », 59 755 euros pour la vidĂ©o de « Jolie Nana », et 57 675 euros pour un troisiĂšme vidĂ©oclip, « Plus Jamais ». Total ? 350 000 euros.

Cette concentration n’est pas Ă©tonnante ni nouvelle. En 2019, la Cour des comptes relevait que « les trois principaux bĂ©nĂ©ficiaires des aides distribuĂ©es par la SCPP par le biais de son systĂšme de droit de tirage – Universal Music France, Sony Music France et Warner Music France – recevaient Ă  ce titre plus de 90 % des aides versĂ©es aux dix principaux bĂ©nĂ©ficiaires ». 

cd copie privée

Lutte contre le piratage

La lutte contre le piratage rĂ©cupĂšre aussi une part du butin des 25 %. L’ALPA, association de lutte contre la piraterie audiovisuelle, a touchĂ© de la SACEM 22 000 euros l’an passĂ©.

Un versement Ă  harmoniser avec d’autres remarques de la Cour des comptes qui, dans le mĂȘme rapport, relevait que « les actions de dĂ©fense, de promotion et d’information visĂ©es par l’article R. 321-6 du CPI sont les actions directement engagĂ©es par elle Ă  ce titre et excluent les subventions accordĂ©es Ă  d’autres structures y compris lorsque l’objet social vise Ă  la dĂ©fense et Ă  la promotion des crĂ©ateurs ».

La mĂȘme ALPA a profitĂ© de 15 000 euros venus de l’ADAMI. L’ARP a ajoutĂ© 10 000 euros Ă  la cagnotte, au titre du « soutien au financement de l'association pour son activitĂ© de lobbying et de dĂ©fense de la diversitĂ© culturelle ». Toujours dans le tiroir de la lutte antipiratage, la SACEM a engagĂ© 101 095 euros pour l’« aide Ă  la dĂ©fense du droit d'auteur - Lutte contre la piraterie ». Un intitulĂ© peu bavard. Elle a en tout cas versĂ© 27 600 euros Ă  LeakID, sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans la surveillance et la protection des Ɠuvres, notamment par leur dĂ©sindexation dans les moteurs.

La SCPP a signé un chÚque de 146 400 euros pour des « actions de lutte contre la piraterie musicale » et des « consultations », sans plus de détail là encore. On peut y additionner 120 000 euros pour le poste « surveillance et tracking ».

Trident Media Guard, la sociĂ©tĂ© qui ratisse les rĂ©seaux P2P en amont d’Hadopi afin d’y flasher les adresses IP, s’est d’ailleurs vu attribuer officiellement 160 000 euros de la SACEM, toujours au titre de « l’Aide Ă  la dĂ©fense du droit d’auteur ».

Lobby, le hobby

Sur le terrain de la guerre d’influence, signalons, outre les 10 000 euros versĂ©s Ă  l’ALPA, ces 8 000 euros offerts Ă  EurocinĂ©ma par l’ARP « pour son activitĂ© de lobbying et de dĂ©fense de la diversitĂ© culturelle ». Et ces 3 000 autres euros versĂ©s par le mĂȘme organisme au Festival de Richmond, organisĂ© aux États-Unis.

Parfois les montants sont bien plus Ă©levĂ©s comme ces « actions de sensibilisation et de pĂ©dagogie sur le droit d'auteur » qui ont contraint la SACEM Ă  donner Ă  la SACEM 172 439 euros ou ces 147 000 euros attribuĂ©s au Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs. L’affaire est dans le SNAC ?

La gĂ©nĂ©reuse SACEM a donnĂ© 122 038 euros Ă  la Revue Internationale du Droit d’Auteur, la fameuse RIDA prĂ©sidĂ©e par David El Sayegh, devenu directeur gĂ©nĂ©ral adjoint de la SACEM. Merci la copie privĂ©e. 

Le CISAC ou ConfĂ©dĂ©ration internationale des sociĂ©tĂ©s d’auteur et compositeurs a eu la joie de recevoir 392 930 euros de la SACEM. Une organisation trĂšs active lors des dĂ©bats autour de la directive sur le droit d’auteur et qui compte la SACEM parmi ses membres. 

Son proche cousin, le Groupement europĂ©en des SociĂ©tĂ©s d’Auteurs Compositeurs a perçu de la mĂȘme sociĂ©tĂ© prĂšs de 140 000 euros en 2020. Un GESAC prĂ©sidĂ© par Jean-NoĂ«l Tronc, qui Ă©tait alors prĂ©sident
 de la SACEM.

Raquette et trous 

Notons que les chiffres diffusés par AidesCreation.org ne sont pas complets. On ne dispose ainsi pas des données de la SPEDIDAM, organisme de gestion collective des droits de propriété intellectuelle des artistes-interprÚtes. 

Ces informations sont pourtant bien rĂ©pertoriĂ©es dans son « rapport de transparence », mais pas dans le mĂȘme format (PDF), ce qui rend difficiles les comparaisons et autres exploitations automatisĂ©es. 

MĂȘme constat pour la SPPF, sociĂ©tĂ© qui reprĂ©sente les producteurs indĂ©pendants de musique et prĂ©sidĂ©e par Pascal NĂšgre. On doit donc se contenter de son rapport annuel, prĂ©sentĂ© dans le mĂȘme format inexploitable. 

04 Nov 12:06

Windows 10/11 : un raccourci clavier pour le HDR

linusmag

Toujours bon Ă  savoir :)

L'équipe en charge du développement de DirectX vient de faire le point sur les derniÚres nouveautés introduites et évoque la possibilité de presser les touches Windows + Alt + B (pour Beautiful) afin d'activer ce mode de rendu.

Cela fonctionne à partir de la version 19H2 de Windows 10, la derniÚre version de la Xbox Game Bar (5.7121.0) donnant également un accÚs direct à ce paramÚtre. 

26 Oct 16:08

Hacks : un Firefox plus rapide et respectueux de la vie privée

by Denis Szalkowski
linusmag

\o0/

Un Firefox plus rapide et plus respectueux de la vie privéeJe vous délivre ici une compilation de toute une série de hacks afin de rendre Firefox plus rapide et plus respectueux de votre vie privée.
18 Oct 06:28

Installer macOS (VM) sous Linux en 1 seule ligne de commande

by Korben
linusmag

VM :)

Si vous ĂȘtes utilisateur de Linux et que vous voulez profiter d’une petite VM MacOS pour essayer ou utiliser des outils conçus pour l’OS d’Apple, j’ai ce qu’il vous faut.

C’est un projet qui s’appelle Sosumi et qui permet de tĂ©lĂ©charger et installer une machine virtuelle (VM Qemu) macOS sous Linux avec une simple ligne de commande.

Alors comment ça fonctionne ?

Et bien, ouvrez un terminal, et installez snap si vous ne l’avez pas encore :

sudo apt update
sudo apt install snapd

Ensuite, pour installer Sosumi, vous n’aurez qu’à entrer la commande :

sudo snap install sosumi

Ensuite, lancez Sosumi Ă  partir de votre terminal et la VM dĂ©marrera. Allez ensuite dans utilitaire de disque de macOS, formatez alors le disque dur virtuel principal puis lancez le programme d’installation.

Et voilĂ , vous aurez un beau macOS dans une VM.

Pour personnaliser un peu l’install, ça se passe dans le fichier :

~/snap/sosumi/common/launch

Amusez-vous bien !

18 Oct 06:27

How to use youtube-dl to download multiple YouTube, playlist or channel videos

by Martin Brinkmann


You have a lot of options when it comes to downloading YouTube videos or videos from other video sites. One of the most advanced programs for that kind of task is youtube-dl. Since it is a command line program, it may not be the first choice for users who don't feel comfortable running commands on the command line.

While that is understandable, especially for single videos that you may want to download, you may miss out on one of the best tools that is available today. One of youtube-dl's strengths is the ability to download multiple videos from all supported sites.

This guide provides you with actionable information to get started downloading multiple videos with a single command. You may download videos using a list of video URLS, videos from a channel or videos from playlists using the method.

Before you can start using youtube-dl, you need to download the tool to your device. Instructions in this guide focus on the Windows version, but youtube-dl is also available for other operating systems.

Head over to the official site and download the Windows executable file and, if not installed, the Microsoft Visual C++ 2010 Service Pack 1 Redistributable Package (x86), which is required to run the tool on Windows.

Open a command prompt window by selecting Start, typing cmd, and selecting Command Prompt.  If you have saved the file to the Downloads directory, switch to it with the command cd Downloads (provided that you are in your user folder).

Download YouTube videos using a batch file

youtube dl download videos

If you want to download multiple video files that are not related to each other, e.g. from a single playlist file or channel, you may use a text file with video URLs to download the videos using youtube-dl. Just create a new text file, name it downloads.txt, and add one YouTube video URL per line to it.

The main command is youtube-dl --verbose -ci --download-archive "c:\users\mart\Downloads\archive.txt" --batch-file=download.txt

The command requires explanation:

  • --verbose displays what youtube-dl does in the command line window. It is not needed, but is useful to make sure everything is working as intended.
  • -c forces the downloader to resume partially downloaded video files.
  • -i instructs the downloader to ignore errors.
  • --download-archive "path" creates a text file in the specified location that logs all downloaded videos to avoid downloading them multiple times and for record keeping.
  • --batch-file=download.txt is the text file that contains the video URLs that you want to download.

The program downloads the best format that is available automatically, but you can customize that as well, especially if ffmpeg is available.

Download all videos from a YouTube channel

download youtube channel videos

The core commands are identical, but instead of using a text file containing a list of video URLs, you point the downloader to a playlist URL for the downloading.

Run youtube-dl --verbose -ci --download-archive "c:\users\mart\Downloads\archive.txt" https://www.youtube.com/channel/UCaCE5pzy49M8nQ59plgmFOA this time.

The text file reference has been removed and replaced by the channel URL link. The program will download all videos from that particular channel; make sure you have enough free space no the device.

You need to replace the channel URL with the URL of the channel that you are interested in.

Download all videos from a YouTube playlist

download youtube playlists

Downloading videos from a playlist works similarly. Just replace the channel URL from the example above with a playlist URL, and youtube-dl will download all the linked videos from the specified playlist.

Run youtube-dl --verbose -ci --download-archive "c:\users\mart\Downloads\archive.txt" https://www.youtube.com/playlist?list=PLLC5in1RaYdgmCRPhtTgm4tnnrnQQuHxq.

Closing Words

You may check out the entire command reference on the project's GitHub project site. Options include formatting the names of the downloaded video files, downloading thumbnails, encoding videos, downloading specific formats, and a lot more.

Thank you for being a Ghacks reader. The post How to use youtube-dl to download multiple YouTube, playlist or channel videos appeared first on gHacks Technology News.

12 Oct 17:42

Comment sauvegarder et restaurer vos drivers sous Windows 10 & 11 ?

by Korben
linusmag

Drv <3

Si vous avez montĂ© votre propre PC sous Windows, vous avez peut-ĂȘtre passĂ© un peu de temps Ă  sĂ©lectionner les bons drivers. En effet, Windows propose par dĂ©faut des pilotes gĂ©nĂ©riques pour pas mal de matos, mais les rois et les reines de la config savent qu’entre deux versions d’un mĂȘme driver ou entre un driver gĂ©nĂ©rique et celui du constructeur, on n’a pas forcĂ©ment les mĂȘmes performances ni les mĂȘmes possibilitĂ©s.

Seulement, un ordinateur il faut parfois le formater et le rĂ©installer. C’est-Ă -dire rĂ©installer Windows et remettre tous les drivers qu’on avait passĂ© du temps Ă  sĂ©lectionner et Ă  installer.

Heureusement, sous Windows 10 et Windows 11, il est possible d’exporter les pilotes en place pour en conserver une sauvegarde et pouvoir les restaurer en cas de besoin. Et cela est possible avec la commande DSIM.

Voici donc comment l’utiliser. Avant tout, crĂ©ez un dossier sur votre disque dur oĂč vous souhaitez sauvegarder vos drivers (exemple : D:\Drivers sur une clĂ© USB). Puis lancez ensuite un terminal en tant qu’Administrateur puis entrez la commande suivante :

Dism /online /export-driver /destination:D:\Drivers

Chaque driver actuellement utilisé sur la machine sera alors exporté dans ce répertoire.

Ensuite, lorsque vous voudrez restaurer ces pilotes pour les replacer sur un systÚme fraßchement installé, il faudra utiliser la commande suivante :

Dism /online /Add-Driver /Driver:D:\Drivers /Recurse

Ce n’est pas plus compliquĂ© que ça et comme cette commande est intĂ©grable dans vos scripts, ça peut permettre de programmer des sauvegardes rĂ©guliĂšres de vos drivers.

Enfin, si vous voulez gĂ©rer vos sauvegardes de drivers de maniĂšre un peu plus visuelle, il existe un utilitaire dĂ©jĂ  un peu ancien, mais qui fonctionne trĂšs bien qui s’appelle DriveStoreExplorer et qui va vous permettre de lister, ajouter, installer ou encore supprimer des Ă©lĂ©ments du « driver store » de Windows.

Source

23 Sep 16:34

Titan Quest : Titan Quest Anniversary Edition distribué gratuitement sur Steam

by Uther
L'Ă©dition anniversaire de Titan Quest est distribuĂ©e gratuitement sur Steam pendant quelques jours. L'opĂ©ration survient alors que l'Ă©diteur THQ Nordic fĂȘte aussi ce soir son dixiĂšme anniversaire et promet des anno...
27 Aug 13:19

ReHex – Un Ă©diteur hexa pour Mac, Windows et Linux

by Korben
linusmag

Hexa_cte :)

bird s eye view of city

Jusqu’à aujourd’hui, mon Ă©diteur hexadĂ©cimal prĂ©fĂ©rĂ© reste Hexfiend qui est capable de digĂ©rer l’ouverture de gros fichiers. Mais cela va peut ĂȘtre changer puisque j’ai dĂ©couvert il y a quelques jours un Ă©diteur hexa qui je pense vaut le dĂ©tour.

Celui-ci s’appelle Reverse Engineers’ Hex Editor ou de son petit nom ReHex, et c’est donc un outil multiplateforme (Windows, Linux, Mac) conçu pour faire de la rĂ©tro-ingĂ©nierie.

ReHex supporte les fichiers volumineux de plusieurs Tera. Il sait dĂ©coder des types de valeurs entiĂšres ou Ă  virgule flottante, dĂ©sassembler du code machine, autorise l’annotation de certaines plages d’octets, permet de faire des comparaisons de sĂ©lection, gĂšre le mapping d’adresses virtuelles et cerise sur le gĂąteau, il supporte les scripts Lua.

Si vous ĂȘtes sous Windows ou macOS, vous pouvez charger un binaire ici. Et si vous ĂȘtes sous Linux, vous devez ajouter les dĂ©pĂŽts et l’installer comme expliquĂ© sur la page du Github.

22 Aug 05:42

Installer macOS sous Linux avec un simple script

by Korben
linusmag

Oss le retour :)

Vous ĂȘtes sous Linux, la vie est belle, mais vous aimeriez parfois lancer certaines applications macOS qui n’ont pas d’équivalent sous votre OS prĂ©fĂ©rĂ©. Ou alors vous aimeriez tout simplement tester l’OS d’Apple, car vous ĂȘtes curieux de tout ce qui se fait en informatique ?

Pas de souci, j’ai ce qu’il vous faut.

Il s’agit d’un script Python baptisĂ© mac-on-linux qui permet trĂšs rapidement de tĂ©lĂ©charger une image officielle de macOS et de la convertir en machine virtuelle lancĂ©e avec qemu.

Pour ce faire, vous devez installer les outils suivants :

sudo apt install qemu-kvm dmg2img pulseaudio 

Faire un petit lien symbolique :

sudo ln -s /usr/bin/qemu-system-x86_64 /usr/bin/qemu

Et installer python click avec pip :

pip install -U click

Puis aller récupérer les sources du projet comme ceci :

git clone https://github.com/arindas/mac-on-linux-with-qemu.git

Lancez ensuite, le script

./run.sh

Ce script ira tĂ©lĂ©charger l’image dmg de macOS puis convertira celle-ci en .img avant de crĂ©er automatiquement un disque virtuel puis en le dĂ©ployant sous qemu avant de le lancer.

Si vous rencontrez un problĂšme lors de l’installation, supprimez le rĂ©pertoire firmware/ et renommez fallback-firmware/ en firmware/. Une fois installĂ©s, ne modifiez pas les fichiers du firmware, ils seront automatiquement rĂ©cupĂ©rĂ©s par le systĂšme installĂ©.

14 Jun 11:30

Anticiper les mouvements pour éviter de vivre dans le passé

by Papier-Mùché
linusmag

(o) /..\ (o)

Le monde autour de nous est en mouvement permanent. Nos yeux transmettent des informations Ă  notre cerveau, nous permettant de voir ce monde. Mais cette transmission se fait avec un certain dĂ©lai. Nous devrions donc vivre dans le passĂ© et en particulier voir les objets en mouvement Ă  la position qu’ils occupaient un instant auparavant, en Ă©tant incapable de les attraper ou les Ă©viter. Mais les auteurs de cet article scientifique ont montrĂ© que dans la rĂ©tine, la rĂ©gion de l'Ɠil qui capte la lumiĂšre, un systĂšme particulier permet d’anticiper le mouvement des objets. ƒil, cerveau, neurones
 tout cela peut paraĂźtre compliquĂ©. C’est pourquoi ce sera expliquĂ© avec une histoire de reine et de chĂąteaux.

The post Anticiper les mouvements pour éviter de vivre dans le passé first appeared on Café des sciences.
31 May 15:31

Comment transférer un fichier en P2P depuis votre navigateur ?

by Korben
linusmag

Share

SyncMe est l’un de ces services en ligne qui permettent d’envoyer du texte ou des fichiers jusqu’à 50 Mo Ă  quelqu’un en P2P simplement grĂące Ă  son navigateur. Contrairement Ă  WeTransfer et d’autres services de ce type oĂč vous devez uploader votre fichier sur leurs serveurs, ici c’est simplement une mise en relation pour Ă©tablir un transfert de fichier d’un ordinateur Ă  un autre.

Avec SyncMe, lorsque vous envoyez un fichier celui-ci est chiffrĂ© Ă  l’aide d’AES256 avec une clĂ© que vous seul connaissez et qui n’est partagĂ©e qu’avec les utilisateurs connectĂ©s. Ensuite, le fichier est compressĂ© et stockĂ© dans le cache de votre navigateur.

syncme

Comme vos fichiers sont stockĂ©s dans le cache du navigateur, ils peuvent alors ĂȘtre transmis aux destinataires en passant par les serveurs proxy de SyncMe. Il est possible de connecter ensemble jusqu’à 4 utilisateurs durant une session d’upload. SyncMe gĂ©nĂšre alors une URL unique / un code / un QR Code Ă  transmettre Ă  vos correspondants pour que ces derniers puissent rĂ©cupĂ©rer votre prose ou le fichier en question.

Comme avec un réseau Peer-to-peer, les utilisateurs connectés demanderont des morceaux de fichiers que votre navigateur décomposera et enverra via un tunnel TLS (Transport Layer Security) chiffré. AprÚs récupération complÚte du fichier, celui-ci sera alors déchiffré et décompressé à la demande.

SyncMe est super simple Ă  utiliser, mĂȘme pour les dĂ©butants et aucune donnĂ©e concernant les fichiers ni aucune donnĂ©e personnelle n’est stockĂ©e sur un serveur tiers.

En plus du VPN, vous avez Nordpass, le nouveau gestionnaire de mot de passe Ă  -70%

NordPass est compatible avec les principaux navigateurs: Google Chrome, Mozilla Firefox, Apple Safari. Opera et Microsoft Edge.

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Actuellement, le gestionnaire propose -70% sur le prix de l’abonnement.

14 Jan 12:22

Au CNRS, les capteurs quantiques « s'apprĂȘtent Ă  rĂ©volutionner la dĂ©tection »

linusmag

Excellente technologie:) usage a maitriser ;)

Le Centre National pour la Recherche Scientifique donne les grandes lignes de cette « révolution » : « Médecine, génie civil, télécommunications, gestion des ressources naturelles... ». Pour le CNRS, les capteurs quantiques « offr...
07 Dec 15:30

Podcast Science 428 – InterfĂ©romĂ©trie, exoplanĂštes et trous noirs super-massifs avec Thibaut Paumard et Mathias Nowak

by Cleora
linusmag

science :)

Bonsoir Ă  toutes et Ă  toutes, permettez nous d’interfĂ©rer dans le programme habituel de votre soirĂ©e, arrĂȘtez tout ce que vous faites, car aujourd’hui c’est mercredi ! Et mercredi
 tout le monde le sait, c’est interfĂ©romĂ©trie ! Ce soir on vous parle d’une technique qui a rĂ©volutionnĂ© de l’astronomie, et d’un instrument de pointe dont vous avez dĂ©jĂ  probablement entendu parler : GRAVITY. Non pas le film Ă  gros budget, mais une grosse machine qui nous permet de regarder le ciel autrement ! Nous sommes le mercredi 18 novembre de l’an de grĂące confinĂ© 2020, vous Ă©coutez l’épisode 428 de Podcast Science, bienvenue !

Tour de table

  • Cleora depuis Perduville
  • ElĂ©a confinĂ©e depuis Strasbourg
  • Robin depuis Paris
  • Johan confinĂ© Ă  Paris
  • Notre invitĂ© Thibaut, confinĂ© Ă  Paris aussi.

Le Quiz du moment

Les phases de la lune influencent
les menstruations, info ou intox ?

Envoyez-nous vos réflexions sur cette question à podcastscience@gmail.com ou sur les réseaux sociaux pour nous aider à y répondre dans notre prochaine émission roue libre. 

La Citation :

Puissiez-vous espérer vivre dans
des temps intéressants.

Austen Chamberlain

Les images de la semaine :

La Chatroom

Pascal: Voilà, la chatroom est configurée
nyves: yes!
nyves: va falloir me retenir, Ă  21h y a un live stream de gojira du hellfest 2019
Pascal: Oui, il y a bien une Ă©mission, mais elle va commencer Ă  9H pour cause de disponibilitĂ© de l’invitĂ©
Pascal: arf, il y a de la concurrence
nyves: AAARRRRRGGGGhHHHHh
nyves: choix cornéllien
quadrupleben: Bonsoir
Pascal: J’avoue ĂȘtre assez peu sensible Ă  la torture qui doit ĂȘtre la tienne mais cela est probablement dĂ» a mon inculture crasse dans ce genre musical
elfredooo: Merci de l’info 🙂
Pascal: (en fait je ne connais pas Gojira)
nyves: Gojira c’est LE groupe de mĂ©tal du moment
nyves: et il est francais!
GPif: Bonsoir !
Pascal: Bonsoir @GPif
nyves: salut @GPif
Francois A: bonsoir
Ashka: Hello ^^
nyves: @Pascal : https://www.youtube.com/watch?v=9QPWyFBP6WU&ab_channel=Gojira
nyves: salut @Ashka
nyves: salut @Francois A
Ashka: @nyves ça dépote bien ^^ (je connais le nom, mais trÚs peu écouté)
nyves: @Ashka : et c’est la plus calme de l’album
Ashka: T’as une absolute fav’ à conseiller ?
nyves: https://www.youtube.com/watch?v=sWtSmiaRdqg&ab_channel=VikingMusic
Pascal: Ca à l’air pas mal, plutot calme pour l’image que je me fait du metal
nyves: ils réussissent a envoyer du lourd en restant accessibles
nyves: Le batteur est un monstre! en concert il tient 5 min en double pédale sans un raté de rythme
Agness: Bonsoir
nyves: @Ashka : sinon tu as celle la : https://www.youtube.com/watch?v=suG-c_i2fBQ&ab_channel=Gojira
nyves: salut @Agness
Ashka: Je vais me les rajouter sur Spotify, merci du partage.
Agness: Ça a pas dĂ©marrer ?
Agness: J ai pas de son

nyves: 21h
Agness: Waouh pour un fois que je suis en avance
 D habitude j arrive tjrs en retard merci le confinement

Ashka: Mon dernier kiff en mĂ©tal, c’est ça : https://www.youtube.com/watch?v=CbI79e5iZKs
Pascal: Non, on commence exceptionnellement plus tard 🙂
Cleora: Bonsoir !
Agness: Bon ben. J’étais en retard alors 😂
Ashka: Bonsoir @Cleora
nyves: salut @Cleora
Agness: Bonsoir
nyves: @Ashka : tu connais The Hu?
Ashka: Wi, découvert au début du confinement (avec Spotify et autres plaisirs du télétravail)
nyves: c’est trùs bon, ca!
nyves: j’adore les recommandation YT
Alexa: Saluuuuuuuuuuuuut
nyves: salut @Alexa
Ashka: salut @Alexa
Ashka: AprĂšs, le chant de gorge traditionnel est impressionnant de base : https://www.youtube.com/watch?v=p_5yt5IX38I
nyves: carrùment, et c’est super dur a faire sans se niquer les cordes vocales
Ashka: @nyves j’ai dĂ©couvert quelques trucs sympa avec les radios spotify (Sabaton, parmi les plus connus)
Ashka: @nyves t’as essayĂ© ?!?!?!
nyves: oui
nyves: dĂšja le chant mĂ©tal, c’est touchy
nyves: Mon fils est fan de Sabaton (le grand)
Ashka: Wow *insérer .gif de Keanu Reaves*
nyves: J’ai essayĂ© 😉
Ashka: J’hĂ©site Ă  acheter l’album musical pour les bĂ©bĂ©s Henri DĂšs MĂ©tal ^^ Sinion, y a Bouskidou qui fait des chansons pour enfants mais plutĂŽt rock 🙂
Ashka: (le wow, c’était pour le chant de gorge)
nyves: J’ai vu les bouskidou en concert il y a pas mal d’annĂ©es dĂ©ja
nyves: J’avais amenĂ© mes enfants
nyves:
Alexa: débat : combien de temps laissez vous reposer la pùte de sarrasin quand vous faites des galettes ?
nyves: c’etait sympas
GPif: @Alexa 30 min, sinon, c’est trop long :p
nyves: @Alexa: mini 2h
GPif: Je part du principe que tout doit pouvoir se faire en 30 min
nyves: @GPif : pas tout !
Francois A: @Alexa: preparer la page avec 50% de l’eau la veille
 puis laisser “murir” au rĂ©frigĂ©rateur toute la nuit
 ajouter les 50% d’eau manquant le lendemain avant de les faire
Francois A: 30min, 2h, etc c’est de l’hĂ©rĂ©sie !
Alexa: ahahahah
Ashka: Plus qu’à trouver sous quelle forme, alors (papa et maman n’ont pas de lecteur CD mais une platine vinyle)
Alexa: j’ai toujours liassĂ© 2h et taupo disait comme François
Alexa: et ça variait chez les autres 🙂
Podcast Science: Bonjour tout le monde !
nyves: salut @Podcast Science
Francois A: @Alexa: le goĂ»t “authentique” du sarrasin a besoin de temps
 (recette de ma grand-mĂšre, nĂ©e en 1902 Ă  Fouesnant)
Ashka: Hello @Podcast Science
Alexa: 🙂
Daone: Bonjour
GPif: Mais il se passe quoi quand on fait “reposer” la patte? J’ai pas l’impression qu’il y ai des masse de truc qui ai lieu
Robin: Salut tout le monde !
nyves: @Francois A : ah, biaias d’autoritĂ©, appel Ă  l’anciennetĂ©, je m’incline 😉
Podcast Science: Eléa aux commandes
Alexa: yay Robin! Salut 🙂
nyves: salut @Robin
GPif: (Et sinon, je conseil le dernier album de Trivm)
Ashka: Salut @Robin
nyves: ca va Eléa?
quadrupleben: Ils sont ou les bretons? Moi je dis qu’un Ă©pisode podcast science et cuisine serai trĂšs interessant.
Ashka: @GPif T.R.i.v.M. ?
Alexa: quadruplenben on garde l’idĂ©e 🙂
Podcast Science: Oui ça va @nyves et toi ?
Ashka: Y a eu une radio dessinée autour de la nourriture à Lyon il y a 
 longtemps
nyves: nickel
GPif: Trivium, j’ai bouffĂ© des lettres
nyves: @quadrupleben d’adoption ici
Ashka: Je me disais, ça Ă  l’air d’ĂȘtre un truc obscure
Francois A: @Alexa: HervĂ© This est un chimiste qui a thĂ©orisĂ©/analysĂ© la cuisine sous l’angle de la chimie (et est devenu un prĂ©curseur de la cuisine molĂ©culaire). Il ferait un super invité 
nyves: pas mal aussi trivium
nyves: parce que trivm c’etait chelou
Alexa: top
quadrupleben: Sur une emission roue libre dans un restaurant.
Robin: @quadrupleben : on n’avait pas parlĂ© de bouffe bretonne (ni normande, d’ailleurs, xsxs), puisqu’on Ă©tait Ă  Lyon, mais on avait trouvĂ© pas mal de choses Ă  raconter, plus ou moins malignes :https://www.podcastscience.fm/emission/2013/06/15/podcast-science-135-une-experience-presque-parfaite-live-public/
GPif: Alors, en fait ce serait pour que l’amidon s’hydrate, mais certains disent que tu peux tout foutre au blender avec de l’eau tiùde et c’est prùt en 1 min
nyves: A Lyon, niveau bouffe t’es servi
Alexa: quand on pourra retourner au restaurant ESPOIR
Alexa: ahhh Lyon

Robin: on avait fait aussi l’alcool
nyves: Si on est libĂ©rĂ© j’y vais pour NoĂ«l
Robin: (j’anticipe, parce que venant d’un breton

Agness:
quadrupleben: Non mais on mange mieux dans le sud ouest.
Agness: Y en a eu une sur la biĂšre je crois bien
nyves: @Robin je suis breton d’adoption, mais je bois pas d’alcool 😉
quadrupleben: AprĂšs j’ai Ă©coutĂ© les 2. La cuisine mais ça remonte et plusieurs fois l’épisode 313 sur la biĂšre
Robin: @Agness : oui parce que celle sur l’alccol n’avait pas suffi 🙂
GPif: les “Uknown error” c’est les meilleurs
nyves: bon, je vous laisse le concert commence
Ashka: Oui, Ă  Bruxelles, dans le quartier de mon collĂšge/lycĂ©e. J’ai dĂ©couvert PS trop tard pour y ĂȘtre
GPif: Je veux voir l’erreur, “Je sais trĂšs bien ce qui se passe, mais je plante quand mĂȘme”
nyves: je me la ferais en podcast celle la!
nyves: bises
GPif: Il est ou ce concert du coup?
Ashka: @nyves bon concert 🙂
nyves: Hellfest 2019 Ă  Clisson
GPif: Ah bein, c’est foutu alors :p
GPif: Redif Arte?
nyves: non, stream sur le site du groupe
GPif: Aaah ok
Cleora: https://i.stack.imgur.com/4D67X.jpg
GPif: L’an de disgrace 2020 :p
Podcast Science: Robin, si tu suis la chatroom, il faut que tu te reconnectes Ă  Zencastr
Cleora: https://images.unsplash.com/photo-1559151925-02d40229f478?ixlib=rb-1.2.1&ixid=eyJhcHBfaWQiOjEyMDd9&auto=format&fit=crop&w=1011&q=80
Podcast Science: On rappelle à celles et ceux qui sont avec nous que vous pouvez poser vos questions à l’intervenant de ce soir avec @ps
Cleora: https://it.wikipedia.org/wiki/Very-long-baseline_interferometry#/media/File:How_VLBI_Works.gif
GPif: “Simplifions le modĂšle, imaginons que la Terre n’a pas d’amosphĂšre et qu’on a un tĂ©lĂ©scope infinie” ^^
GPif: C’était pas par interfĂ©romĂ©trie qu’on a eu la premiĂšre image de trou noir ?
GPif: Et il faut maintenant composé avec les ondes gravitationnelles ^^
Francois A: donc quand on dit “lumiere” ici, c’est toutes les OEM, pas seulement les visibles?
Robin: @Francois A et à tous : pour poser des questions, commencez par @ps pour qu’on ne les rate pas !
Podcast Science: (mais c’est bon celle-ci est notĂ©e, on va y venir :D)
Francois A: @ robin, bien notĂ© merci 🙂
quadrupleben: @ps pour l’episode de Fourrier c’est le 116.
Cleora: https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cf/Black_hole_-_Messier_87.jpg/1200px-Black_hole_-_Messier_87.jpg
La poirĂąsse viennoise: Bonsoir Ă  tous !
Ashka: Bonsoir @La poirĂąsse viennoise
Cleora: https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/24/Karl_G._Jansky_Very_Large_Array.jpg
Podcast Science: Bonsoir bonsoir
Cleora: Bonsoir La PoirĂąsse
La poirñsse viennoise: C’est technique, ce soir ^^
Cleora: https://www.discoverlosangeles.com/sites/default/files/styles/max_2600x2600/public/images/2019-05/Mount%20Wilson%20Observatory%20CHARA%20Array.jpg
GPif: Moi qui pensait que la ligne de base servait a appuyer le refrain
Podcast Science: XD
La poirĂąsse viennoise: he he
Podcast Science: “HyperGravity” c’aurait Ă©tĂ© plus sexy, nan ?
GPif: Gravity 360
La poirĂąsse viennoise: Ca fait “Hyper U”, ca fait supermarchĂ© :-/
GPif: Ah ah, fait le en playback !!
Francois A: quel escroc ! :)))
quadrupleben: On dirait un épisode sur les maths. Obliger de réécouter.
Johan: ahah :-p
Ashka: @quadrupleben c’est tellement ça =D
Cleora: Sagittarius A* (AĂ©toile ah★)
Cleora: https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f6/Gcle.jpg/1280px-Gcle.jpg huuu
GPif: ça aurrait pu ĂȘtre la contraction de “Ah tien, il y a une Ă©toile”
Podcast Science: J’aime beaucoup cette interprĂ©tation
Cleora: https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c1/Galactic_centre_orbits.svg/750px-Galactic_centre_orbits.svg.png
Johan: https://thumbs.gfycat.com/AnguishedBigheartedGrackle-size_restricted.gif
oufCpafini: @PS un trou noir n’est defini que par 3 parametre: masse, rotation, mgnatisme. Hors on sait qu’on peut faire un trou noir avec quelques etoiles a neutron machin tres denses qui se tourneraient autour sans avoir besoin d’avoir quoi que ce soit au centre du trou noir donc a part du vide. Donc on peut considĂ©rĂ© qu’à l’interieur de n’importe quel trou noir il y a juste des corps massifs qui se trounent autour, et rien qui ne s’efondre au milieu avec une densitĂ© trop forte pour etre modĂ©lisĂ©. c’est bon?
GPif: @ps Gravity, c’est un projet uniquement europĂ©en ?
oufCpafini: @Gpif c’est pas un film ?
GPif: @oufCpafini la vanne à déjà été désamorcé, sinon, je me serais jeté dessus :p
Podcast Science: Désolée
oufCpafini: @ps mais pourquoi on peut pas avoir juste 2 corps massifs qui se tournent autour sans contradiction ..??? cf questions precedente
Podcast Science: @oufCpafini Je pense qu’il va falloir que tu rĂ©Ă©coutes l’épisode 211 sur les trous noirs, parce qu’on va malheureusement pas avoir le temps de refaire en dĂ©tail les trous noirs 😀
oufCpafini: @Podcast Science ok je vais l’ecouter et apres je reviens avec ma question
nyves: I’m back
Podcast Science: @oufCpafini Johan se dĂ©vouera pour te rĂ©pondre (parce que je ne vais pas m’aventurer Ă  des rĂ©ponses d’astrophysique 😀 )
nyves: @Podcast Science : pfffff,
oufCpafini: @Podcast Science ah super !!!
Podcast Science: hĂ©site pas Ă  lui envoyer un mail sur podcastscience@gmail.com pour lui rappeler 😀
oufCpafini: sombre.. on a l’espoir de comprendre quelquechose 
 noir on ne voit rien du tout
nyves: @Robin is back
oufCpafini: c’est a cause de smatheux qu’on dit infiniment grand non ? x >> y 

nyves: L’éternitĂ© c’est long, surtout vers la fin
GPif: C’est Alderaan la planĂšte de star wars, dans l’épisode 4
Johan: merci @GPif 😀
Robin: @oufCpafini je m’énerve juste sur les personnes qui font de la vulgarisation et parlent d’infiniment petit pour la physique des particules (voire pour les cellules en biologie)
Robin: et non, ce n’est pas infini. Zut
Robin: Et ce qu’on observe en astronomie non plus
Robin: re zut
Ashka: @GPif Mais c’est pas Kamino qui a Ă©tĂ© effacĂ© des bases de donnĂ©es ?
Ashka: Dans l’épisode 2, du coup
nyves: @Ashka : oui, mais ils ont oubliĂ© de suppriler la sauvegarde (blague d’informaticiens)
Ashka: =D J’ai dĂ©couvert les corbeilles redondantes en tant qu’admin ^^
GPif: @Ashka Je sais pu, je me souvient du 4 ou ils arrivent et se rendent compte que la planĂšte est plus la
nyves: @Ashka : en big data, tu redondent tellement, que tu as plus besoin de sauvegarde (ou presque)
Ashka: Oui, oui, et la c’est Alderaan (il reste juste plein d’asteroĂŻdes) mais dans le 2, ils cherchent une planĂšte (oĂč est construite l’armĂ©e clone et ils la trouvent en observant ce qui manque (pour que les mouvements des astres soient cohĂ©rents))
Agness:
nyves: mais bon, quand tu as plusieurs 100to tu as du mal a sauvegarder
Ashka: @nyves oui, mais ça, c’est stratosphĂ©rique pour moi
Ashka: @nyves no shit, Sherlock !
GPif: Oula, pas tapper @Robin !
Cleora: ^^
Ashka: (lĂ , j’ai un back up mystĂšre avec un prestataire extĂ©rieur. On a changĂ© de PC et Ă  priori, ça ne back up plus. Sauf qu’ils font toujours un back up avec des nouvelles donnĂ©es. Sauf que l’ancien PC, il a Ă©tĂ© formatĂ©, j’ai remis tous les disques Ă  zĂ©ro et ce PC est remis en service minimum (pas connectĂ© au cloud, plus de trace du programme concernĂ©, 
). L’hypothĂšse, c’est qu’ils feraient un back up d’un PC d’une autre structure 

nyves: @Ashka : chelou
La poirñsse viennoise: Le “cuiz” ^^
oufCpafini: c’est infiniment petit l’influence de la lune la dessus
GPif: Quand on dit au niveau de la “period ” 

Podcast Science: ça suffit avec le “cuiz” 😀
Podcast Science: je dis comme tout le monde enfin
La poirĂąsse viennoise: J’adore, je viens rien que pour ce moment dĂ©licieux !
Ashka: Oh ben en Belgique, c’est des jupes en couir, alors ça va, hein ^^
oufCpafini: dommage c’est un homme qu’ils ont enfermĂ© dans une grotte pour etudeir le cycle ciradien .. si ca avait Ă©tĂ© une femme on aurait eu des elements de reponse peut etre
nyves: @Ashka lol
nyves: @oufCpafini : idée super intéressante
oufCpafini: la semaine prochaine on a le sujet ?
Podcast Science: On a un invité
Cleora: @oufCpafini sur l’infiniment petit xD
Podcast Science: (Julien Bobroff)
Podcast Science: mécanique quantique
nyves: on enchaine la relativité générale avec la mécanique quantique?
oufCpafini: il va venir avec son tron qui lévite ?
nyves: ca pique
quadrupleben: @Robin tu est lĂ  la semaine prochaine?
quadrupleben: On va rire
Ashka: Mais y a déjà eu la relativité générale ^^
oufCpafini: comme c’est mechant cette remarque
Podcast Science: les auditeurs réclament plus de sciences dures, comme la physique
Podcast Science: et moins de sciences molles, comme la biologie
Agness: Ou t as 4 fois rien compris
Podcast Science: je cite un commentaire youtube 😀
nyves: Je suis fierté, mon fils a eu 17.5 en physique en prépa!
oufCpafini: @Podcast Science mais le livre est sous titre: “garanti sans equation”
nyves: j’ai jamis eu ca!
Ashka: @Robin t’as vu qu’il y a un 7ùme tome de Julius Corentin Aquefacques ?
Podcast Science: bravo Ă  lui ! @nyves
La poirñsse viennoise: @nyves 17.5, c’est la somme de toutes les notes que j’ai eu en phys en prepa.
GPif: C’est vrai que globalement tout, ce qui est Ă©tudier par la biologie, c’est mou, sauf les troncs et les os
nyves: lol a peu pres aussi, surtout en thermodynamique
La poirñsse viennoise: C’est clair lol
La poirñsse viennoise: La thermo

oufCpafini: @Pif le plus dur en bio c’est le mineral: les dents ..
Podcast Science: nos invitĂ©s dentistes diraient l’émail !
nyves: les mailles à l’endroit ou à l’envers?
Podcast Science: les deux, jersey.
Podcast Science: kamoulox
nyves: lol
oufCpafini: et il y a une synergie avec les ordinateur quantiques pour les capteurs ?
La poirĂąsse viennoise: C’était super intĂ©ressant, parfois technique mais c’est passionnant et donne plein d’idĂ©es pour approfondir.
Podcast Science: Merci la poirasse !
quadrupleben: Je pense qu’une seconde Ă©coute est necessaire.
Agness: C Ă©tait p
Agness: Top
La poirùsse viennoise: Tout à fait quant à rentrer dans le détail et aller plus loin que la pure vulgarisation;
GPif: Franchement, j’ai trouvĂ© ça trĂšs clair
quadrupleben: Mais c’est interessant. On aime bien la science dure.
La poirùsse viennoise: lol Eléa ^^
oufCpafini: il y a eu l’economie encore pire
Agness: La bio. C est trĂšs bien aussi
Ashka: oui, c’est dur la science, mais on aime bien quand mĂȘme 🙂 Et puis quand on rĂ©Ă©coute, on peut remettre en arriĂšre les passages plus compliquĂ©s
GPif: Voila @Podcast Science fallait faire des vaccins ARN, tu aurrais eu du financement
Podcast Science: Ah ben oui, mais moi je voulais comprendre le dĂ©veloppement des fleurs, j’ai pas eu d’argent
Podcast Science: 😀
La poirñsse viennoise: “ca se reproduit”. he be he be, on apprend des choses
nyves: Bon, c’est pas que je vous aime pas, mais y a Ă©cole demain!
nyves: J’anime une formation
Podcast Science: Bonne nuit !
nyves: bises
La poirĂąsse viennoise: Formation sur quoi ?
nyves: Sécurité informatique
nyves: Os et BDD
nyves: mon taf quoi
La poirñsse viennoise: Ok, super ! Je jouerai la petite souris demain à ta formation 😉
Agness: Oui des math
oufCpafini: ca c’est bien vrai
nyves: je t’envoie le lien Teams 😉
La poirĂąsse viennoise: Avec plaisir
La poirĂąsse viennoise: :-p
La poirñsse viennoise: jog.gott@gmail.com 
 😉
oufCpafini: mouillé on attrape plus de coup de soleil ?
nyves: ciao
La poirĂąsse viennoise: Bonne nuit ^^
GPif: Non, on est la :p
Ashka: Salut @nyves
GPif: Tchuss!
Ashka: A la semaine prochaine
quadrupleben: Bonne nuit
oufCpafini: non on attend l’actu
Podcast Science: l’actu ?
oufCpafini: oui l’actu a la fin des episodes 
 comme avant
Podcast Science: Actu du moment : c’est covid il se passe plus grand chose !
Podcast Science: 😀
Podcast Science: mais sinon demain y’a une Ă©mission de “tout se comprend” sur twitch
Podcast Science: sur la botanique dans le seigneur des anneaux
Ashka: A quelle heure et quelle chaĂźne ?
elfredooo: Bonne nuit
Podcast Science: https://www.twitch.tv/toutsecomprend
Podcast Science: 20h30
Ashka: Super, merci, je vais essayer de ramener ma truffe 🙂

The post Podcast Science 428 – InterfĂ©romĂ©trie, exoplanĂštes et trous noirs super-massifs avec Thibaut Paumard et Mathias Nowak appeared first on Podcast Science.

25 Nov 12:15

Quand Cédric O parle « reconditionnement », la Commission Copie privée pense déjà « assujettissement »

linusmag

€€ !

Les temps sont durs pour les sociĂ©tĂ©s de gestion collective. 268 millions d’euros en 2016, 276 millions en 2017, 289 en 2018, les collectes de redevance pour Copie privĂ©e sont tombĂ©es Ă  260 millions en 2019. Soit presque le niveau de 2014. Et 2020 devrait ĂȘtre pire, Covid oblige. Heureusement, tout est prĂȘt pour prĂ©server les rĂ©coltes des intempĂ©ries actuelles.  

Les tatillons qualifieraient ces fluctuations d’absolument « normales ». Et pour cause, la « rĂ©munĂ©ration » pour copie privĂ©e, comme on l’appelle en France, est tout sauf
 une rĂ©munĂ©ration. Il s’agit juridiquement d’une compensation venant combler le prĂ©judice subi par les titulaires de droit.

Quel prĂ©judice ? Celui nĂ© de la copie d’une Ɠuvre lĂ©galement acquise par une personne physique, mais rĂ©alisĂ©e sans l’autorisation du crĂ©ateur.

Un barĂšme est Ă  ce titre Ă©tabli dans une commission administrative oĂč sont reprĂ©sentĂ©s 6 consommateurs, 6 industriels et surtout 12 ayants droit. Une dĂ©coupe qui permet aux sociĂ©tĂ©s de gestion collective d’avoir la main sur ces flux qu’ils vont percevoir, via leur sociĂ©tĂ© civile Copie France.

L’assujettissement de chaque support (tĂ©lĂ©phone, tablette, disque dur externe, box, etc.) s’applique Ă  chaque fois qu’un produit est importĂ© en France. Ce flux est donc finalement tributaire des ventes. Moins de produits sont importĂ©s en France pour y ĂȘtre vendus, moins les sociĂ©tĂ©s de gestion collective collectent. Et inversement. 

Depuis des annĂ©es, les ayants droit considĂšrent cette manne comme un droit, une subvention qui ne dit pas son nom, dont le moindre coup de rabot est considĂ©rĂ© comme la pire des injustices. Aujourd’hui, la crise du COVID n’est pas la seule menace pesant sur ces flux. L’an passĂ©, 70 % des flux de redevances provenaient de l’importation de smartphone. En somme, les Ɠufs dorĂ©s sont dans le mĂȘme panier. Gare Ă  la casse en cas de rhume sur ce crĂ©neau !

Trois autres leviers sont cependant prĂȘts Ă  entrer en scĂšne et Ă©viter la fonte des perceptions : l’assujettissement des disques durs nus et des ordinateurs, les « feature phones » ou tĂ©lĂ©phones basiques et enfin, les supports d’occasion, soit une gifle assĂ©nĂ©e Ă  l’économie dite circulaire.

Trois sujets qui ont Ă©tĂ© Ă  l’ordre du jour le 16 novembre dernier, en Commission Copie PrivĂ©e.

Nouveau barÚme pour les téléphones « basiques »

Ce segment vise des téléphones achetés par des personnes ùgées notamment. De grosses touches. De gros caractÚres. Des capacités ridicules, mais un barÚme commun à celui des Android ou iPhone de derniÚre génération.

Le barĂšme actuellement en vigueur date d’octobre 2018. Jusqu’à 8 Go, l’importateur doit ainsi payer 4 euros par unitĂ©, que le tĂ©lĂ©phone dispose donc de 8 Go ou
 de 128 Mo de stockage. La situation tranche avec l’ancien barĂšme datant de 2012. En cette pĂ©riode, un appareil de 128 Mo Ă©tait lestĂ© d’à peine 0,09 euro de redevance pour copie privĂ©e. Une multiplication par plus de 50, expliquĂ©e par un changement de calcul : le passage d’un systĂšme proportionnel (0,7 €/Go autrefois) Ă  un systĂšme aujourd’hui par tranche.

Ce changement a fait l’objet de nombreuses critiques dans le camp des industriels qui siĂšgent au sein de la Commission copie privĂ©e. DĂ©but octobre, les ayants droit ont donc mis sur la table une proposition de correction avec un barĂšme de 1 Ă  3 euros concoctĂ© spĂ©cialement pour tĂ©lĂ©phones de base :

  • Jusqu’à 128 Mo : 1 euro
  • Entre 128 Mo et 512 Mo : 2 euros
  • Entre 512 Mo et 2 Go : 3 euros

Avant la réunion de lundi, cette proposition a été affinée avec une deuxiÚme barÚme pour le moins étrange puisqu'exprimé selon une logique binaire (en Mio) et non plus seulement décimale (en Mo). Finalement, un troisiÚme barÚme a été examiné lors du vote :

  • Jusqu’à 135 Mo : 0,50 euro
  • SupĂ©rieure Ă  135 Mo et infĂ©rieur ou Ă©gale Ă  525 Mo (ou 537 Mo, selon les versions) : 1,50 euro
  • SupĂ©rieur Ă  525 Mo (ou 537 Mo) et infĂ©rieur ou Ă©gale Ă  2 Go : 2,50 euros
  • SupĂ©rieur Ă  2 Go et infĂ©rieur ou Ă©gale Ă  8 Go : 4 euros

C’est ce barĂšme, aprĂšs corrections de derniĂšre minute, qui a Ă©tĂ© adoptĂ©. Il est prĂȘt Ă  ĂȘtre publiĂ© au Journal officiel. S’il l’est avant le 1er dĂ©cembre, il s’appliquera pour les produits importĂ©s Ă  partir de cette date. Au-delĂ  du 1er dĂ©cembre, le barĂšme de 2015 l’emportera jusqu’au 31 dĂ©cembre. Soit, sous le sapin, un barĂšme plus avantageux pour les ayants droit.

Les disques durs nus, les ordinateurs fixes et portables

En Commission Copie privĂ©e, le thĂšme de l’assujettissement de cette gamme de produits n’est pas encore actĂ© officiellement. « Il n’est pas encore certain que les ordinateurs soient soumis Ă  la RCP », indiquait en juin 2020 l’un des reprĂ©sentants de Copie France, siĂ©geant en Commission copie privĂ©e.

En coulisse, les troupes sont en ordre de bataille. Le ministÚre de la Culture a lancé un marché portant « réalisation d'une étude des pratiques de copies privées sur les familles de supports suivantes : - supports de stockage intégrés à des PC portables - supports de stockage intégrés à des PC de bureau - supports de stockage interne d'ordinateurs vendus nus ».

Sans vouloir « spoiler », les Ă©tapes suivantes peuvent facilement ĂȘtre prophĂ©tisĂ©es  : alors que quatre entreprises se sont dĂ©jĂ  portĂ©es candidates pour rĂ©pondre Ă  ce marchĂ©, l’idĂ©e sera de jauger des pratiques de copies d’Ɠuvres auprĂšs d’un panel d’utilisateurs.

Si des copies sont effectivement dĂ©clarĂ©es par ces sondĂ©s, alors la Commission sera en capacitĂ© juridique de discuter d’un barĂšme. Et puisque les 12 ayants droit sont en position de force et qu’ils perçoivent le fruit des tarifs qu’ils votent, autant dire qu’ils auront tort de se priver d’un vote favorable en cette pĂ©riode de vaches maigres.

Lundi dernier une visioconférence a déjà été organisée avec les quatre soumissionnaires. Viendra bientÎt le moment du choix du vainqueur. Puis la poursuite de ce plan aux petits oignons consacrant la renaissance de la taxe Tasca.

L’assujettissement des supports d’occasion

Durant cette derniĂšre rĂ©union, un autre sujet d'ampleur est arrivĂ© sur la table de la Commission copie privĂ©e. Officiellement, son inscription Ă  l’ordre du jour n’émane pas des collĂšges de la commission, mais directement du prĂ©sident Jean Musitelli.

L’idĂ©e ? Envisager l’application de la redevance pour copie privĂ©e non plus seulement sur les produits neufs, mais Ă©galement sur les produits d’occasion, et donc le marchĂ© du reconditionnĂ©.

Le sujet tombe au plus mal pour Cédric O. Le secrétaire au numérique a vanté pas plus tard que le 8 octobre dernier les actions du Gouvernement « dans le cadre de la Loi Anti-Gaspillage et Economie circulaire ».

Il a dĂ©voilĂ© surtout, aux cĂŽtĂ©s de la ministre de la Transition Écologique Barbara Pompili, sa feuille de route en la matiĂšre, un programme qui « intĂšgre des actions pour produire moins et mieux : rĂ©parabilitĂ©, reconditionnement et rĂ©emploi, Ă©coconception ».

Et Cédric O de vouloir « inciter beaucoup plus largement au réemploi des millions voire des plus de 100 millions de smartphones qui dorment dans les tiroirs des Français ». Ainsi, « nous allons lancer d'ici la fin de l'année avec les opérateurs Telecom une opération de communication et de récupération systématique des téléphones usagés, au bénéfice de leur réemploi et de leur reconditionnement ».

Selon nos informations, le sujet n’a pas Ă©chappĂ© Ă  la Rue de Valois, qui voit dans ces ventes autant de possibles redevances s’envoler. AprĂšs intervention du ministĂšre de la Culture et arbitrages gouvernementaux, finalement, la question de la redevance sur ces produits d’occasion a Ă©tĂ© poussĂ©e sur la scĂšne de de la Commission Copie privĂ©e, sous l’intitulĂ© : « Examen de la question des supports reconditionnĂ©s ».

Ainsi, alors que CĂ©dric O met le cap sur l’économie circulaire et le rĂ©emploi, les ayants droit s’apprĂȘtent Ă  installer leur aspirateur Ă  redevances.

Aucune surprise finalement. Le sujet a d’ailleurs dĂ©jĂ  Ă©tĂ© anticipĂ© par ces bĂ©nĂ©ficiaires puisque, comme rĂ©vĂ©lĂ© par Next INpact le 26 mai dernier, la sociĂ©tĂ© des organismes de gestion collective a assignĂ© plusieurs acteurs du marchĂ© du produit de seconde main. Dans son dernier rapport annuel, Copie France rĂ©vĂšle avoir « engagĂ© une rĂ©flexion et a pris position officiellement quant Ă  l’assujettissement des appareils reconditionnĂ©s - comme les smartphones et les tablettes », considĂ©rant qu'ils « offrent Ă  un nouvel utilisateur la possibilitĂ© de bĂ©nĂ©ficier de fonctions identiques de copie privĂ©e ».

« Si on assujettit les produits reconditionnĂ©s, le consommateur va payer deux fois cette redevance. Une fois sur le produit neuf. Une fois sur le produit d’occasion », regrettait pour sa part Jean-Lionel Laccourreye, prĂ©sident du SIRRMIET, le Syndicat Interprofessionnel du Reconditionnement et de la RĂ©gĂ©nĂ©ration des MatĂ©riels Informatiques, Électroniques et TĂ©lĂ©coms.

28 Oct 19:59

Dans l’espace, les dĂ©bris sont « une menace pour notre avenir »

linusmag

AprÚs nous le déluge...

Les dĂ©bris spatiaux se comptent en centaines de milliers et se dĂ©placent Ă  plusieurs dizaines de milliers de km/h, ils peuvent donc faire de gros dĂ©gĂąts. L’ESA dresse un portrait peu flatteur de l’état de l’espace et met en garde contre le syndrome de Kessler. Des initiatives existent, mais il reste encore du travail pour arriver Ă  un espace « durable ».

Le Bureau des dĂ©bris spatiaux de l’Agence spatiale europĂ©enne (ESA) surveille en permanence la situation des satellites et des dĂ©bris. Chaque annĂ©e, il publie un rapport sur « lâ€˜Ă©tat actuel de l’environnement spatial ».  L’édition 2020 est disponible depuis peu.

L’enjeu est important, d’autant que l’environnement spatial doit ĂȘtre considĂ©rĂ© « comme une ressource naturelle partagĂ©e et limitĂ©e ». L’ESA explique que, si nous continuons Ă  crĂ©er des dĂ©bris de maniĂšre non contrĂŽlĂ©e, « nous pourrions en arriver au syndrome de Kessler ».

Ce scĂ©nario catastrophe est Ă  la base du film Gravity. Pour faire simple, il s’agit d'un seuil au-delĂ  duquel « la densitĂ© des dĂ©bris en orbite terrestre basse est suffisamment forte pour que les collisions entre les objets et les dĂ©bris crĂ©ent une rĂ©action en chaĂźne, chaque collision gĂ©nĂ©rant des dĂ©bris qui augmentent Ă  leur tour la probabilitĂ© de collisions supplĂ©mentaires ».

ConsĂ©quence, certaines orbites deviendraient « complĂštement inhospitaliĂšres ». Il faut donc Ă©viter que la rĂ©alitĂ© rejoigne la fiction. Des initiatives et rĂšgles existent au niveau international, mais elles ne sont pas toujours suivies et le nombre de dĂ©bris ne cesse d’augmenter. Il y en a prĂšs de 130 millions d’un millimĂštre ou plus, largement suffisant pour causer des dĂ©gĂąts. 

Explosions, collisions : des débris par centaines de milliers

Dans son rapport, l’Agence spatiale europĂ©enne commence par revenir sur les dĂ©buts de la conquĂȘte spatiale depuis 1957 : « des tonnes de lanceurs, de vĂ©hicules et d’instruments ont Ă©tĂ© envoyĂ©es dans l’espace. Il n’y avait alors aucune disposition relative Ă  ce qu’il fallait en faire une fois qu’ils arrivaient en fin de vie. Leur nombre a continuĂ© Ă  augmenter, et les explosions et les collisions dans l’espace ont crĂ©Ă© des centaines de milliers d’éclats de dĂ©bris dangereux ».

Holger Krag, chef du Programme de sĂ©curitĂ© spatiale, explique que les explosions – causĂ©es par des restes d’énergie comme du carburant et des batteries – « sont le plus grand contributeur actuel au problĂšme des dĂ©bris spatiaux ».

L’ESA pense nĂ©anmoins que « les collisions entre les dĂ©bris et les satellites en opĂ©ration vont devenir la principale source de dĂ©bris ». C’est d’autant plus d’actualitĂ© que le nombre de satellites en orbite augmente considĂ©rablement ces derniĂšres annĂ©es, notamment avec les constellations de plusieurs (dizaines de) milliers de satellites. C’est le projet de SpaceX avec Starlink par exemple.

Malgré des directives internationales, toujours plus de débris

ProblĂšme, et malgrĂ© des mesures mises en place depuis des annĂ©es, « aucun ralentissement de la frĂ©quence de ces Ă©vĂ©nements » n’est constatĂ©, regrette l’ESA. Par contre, le nombre de dĂ©sorbitages en fin de mission s’amĂ©liore
 mais « lentement ».

Cette situation a poussĂ© les acteurs du spatial Ă  prendre des mesures de prĂ©vention concernant les dĂ©bris, y compris au niveau des gouvernements. Pour conserver une autonomie d’accĂšs Ă  l’espace, il faut en effet non seulement avoir des lanceurs, mais aussi des moyens pour dĂ©tecter, surveiller et Ă©viter les dĂ©bris. 

L’ESA rappelle qu’il existe des normes et directives internationales pour une utilisation « durable » de l’espace :

  • Concevoir les lanceurs et les vĂ©hicules spatiaux pour qu’ils « perdent » le moins possible d’élĂ©ments – tant au dĂ©collage que pendant l’exploitation – suite aux conditions hostiles rencontrĂ©es dans l’espace.
  • PrĂ©venir les explosions en libĂ©rant l’énergie stockĂ©e, c’est-Ă -dire en « passivant » les vĂ©hicules en fin de vie.
  • Mettre les missions terminĂ©es hors de portĂ©e des satellites opĂ©rationnels, soit en les dĂ©sorbitant, soit en les envoyant vers une orbite cimetiĂšre.
  • Éviter les collisions dans l’espace en choisissant avec soin ses orbites et en effectuant des manƓuvres d’évitement de collision.

De son cĂŽtĂ©, le CNES dĂ©taille de son cĂŽtĂ© cinq rĂšgles proposĂ©es par la NASA en 1995, reprises par le Japon en 1997 et la France en 1998. Elles reprennent une partie des directives de l’ESA, mais proposent des mesures supplĂ©mentaires :

  • L’interdiction de gĂ©nĂ©rer volontairement des dĂ©bris dans l’espace (capots de protection de tĂ©lescope par exemple) et de dĂ©truire volontairement des satellites dans l’espace
  • La mise en Ɠuvre de tous les moyens possibles pour Ă©viter l’explosion en orbite. En fin de mission, il faut mettre l’objet dans un Ă©tat inerte en dissipant toute son Ă©nergie, ce qui induit d’avoir prĂ©vu cette opĂ©ration lors de sa conception
  • L’interdiction de rester plus de 25 ans en orbite basse ou de rester sur l’orbite gĂ©ostationnaire aprĂšs la fin de mission (ces 2 orbites Ă©tant les plus concernĂ©es par la prolifĂ©ration de dĂ©bris spatiaux).
  • La mise en Ɠuvre de tous les moyens possibles pour Ă©viter les collisions : Ă©viter l’évitable
  • La protection des populations au sol. Dans les cas oĂč l’on ne peut Ă©viter un retour au sol des dĂ©bris, privilĂ©gier la dĂ©sorbitation contrĂŽlĂ©e dans une zone non peuplĂ©e

Fin 2017, le CNES affirmait que « la France est le seul pays Ă  avoir une loi qui traite des dĂ©bris spatiaux : il s’agit de la Loi sur les OpĂ©rations Spatiales promulguĂ©e en 2010 ».

Est-ce suffisant pour autant (au niveau international) ? La rĂ©ponse est pour l’instant « non » pour l’Agence spatiale europĂ©enne, qui revient sur « des tendances inquiĂ©tantes », la premiĂšre Ă©tant que « nous crĂ©ons de plus en plus de dĂ©bris ».

Jan Wörner, directeur gĂ©nĂ©ral de l’ESA, proposait rĂ©cemment une comparaison pour essayer d’imaginer l’état de l’espace proche de nous : « Imaginez combien il serait difficile de naviguer en haute mer si tous les navires n’ayant jamais fait naufrage dans l’histoire dĂ©rivaient Ă  la surface de l’eau. C’est ce qui se passe aujourd’hui en orbite, et cela ne peut pas continuer ainsi ».

Combien y a-t-il de dĂ©bris dans l’espace ?

Ainsi, « le nombre de dĂ©bris, leur masse combinĂ©e, et la surface totale qu’ils occupent sont en constante augmentation depuis le dĂ©but de l’ùre spatiale ». Le Bureau des dĂ©bris spatiaux de l’ESA en dĂ©nombre ainsi pas moins de 25 297 dans son rapport. Ils reprĂ©sentent une masse de 8 782,5 tonnes et occupent l’équivalent d’une superficie de 83 414,5 mÂČ, soit une douzaine de terrains de foot.

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L’orbite terrestre basse (LEO, jusqu’à 2 000 km d’altitude) regroupe le gros des dĂ©bris avec pas moins de 13 932 objets, soit plus de la moitiĂ© de l’ensemble. Ils reprĂ©sentent par contre « seulement » 2 751 tonnes pour une superficie de 21 206 mÂČ. Ils sont donc nombreux, mais assez peu lourds et imposants. 

Sur l’orbite gĂ©ostationnaire (GEO, entre 35 586 et 35 986 km) prisĂ©e par les satellites de tĂ©lĂ©communications, l’ESA dĂ©nombre 862 objets pour une masse de 2 521,8 kg et une superficie de 24 872,1 mÂČ. La masse et la superficie sont du mĂȘme ordre de grandeur que sur l’orbite basse, mais avec 16 fois moins d’objets rĂ©pertoriĂ©s. 

Un rapport sĂ©natorial se faisait rĂ©cemment l’éco d’un dĂ©compte du CNES concernant les dĂ©bris spatiaux : « on estime Ă  23 000 le nombre d’objets suivis dont la taille est supĂ©rieure Ă  10 cm. Seulement 5 % de ces dĂ©bris sont actifs et la plupart se situent en orbite basse ». On est assez proche des 25 297 de l’ESA.

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Par contre, les chiffres explosent si on considĂšre les dĂ©bris de plus petite taille : « il y aurait au-dessus de nos tĂȘtes 35 000 objets compris entre 1 et 10 cm et environ 35 millions de dĂ©bris infĂ©rieurs Ă  1 cm ». C’est probablement encore bien pire que cela.

En fĂ©vrier 2020, l’ESA a mis en ligne une estimation du nombre de dĂ©bris en s’appuyant sur des modĂšles statistiques. Il augmente de maniĂšre inversement exponentielle Ă  la taille des objets. Nous avons ajoutĂ© entre parenthĂšses des valeurs donnĂ©es par la NASA de dĂ©but 2012 afin de voir l’évolution sur un peu moins de 10 ans :

  • 5 500 objets de plus de 1 m
  • 34 000 objets de plus de 10 cm (21 000 en 2012)
  • 900 000 objets entre 1 et 10 cm (500 000 en 2012)
  • 128 000 000 objets entre 1 et 10 mm (plus de 100 000 000 en 2012)

L’Agence spatiale europĂ©enne en profitait pour faire le dĂ©compte des lancements : plus de 5 560 fusĂ©es ont Ă©tĂ© envoyĂ©es dans l’espace (sans compter les Ă©checs donc), plaçant environ 9 600 satellites en orbites, dont 5 500 Ă©taient encore en place en fĂ©vrier 2020. PrĂšs de la moitiĂ© seulement – 2 300 environ – Ă©taient encore en fonctionnement Ă  ce moment-lĂ . 

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Quelle est leur vitesse ? Quels sont les risques ?

Dans cette foire aux questions, l’Agence spatiale amĂ©ricaine explique que la vitesse moyenne des dĂ©bris est de 25 000 Ă  29 000 km/h environ (7 Ă  8 km/s). Lors d’une collision, la vitesse d’impact moyenne est de 36 000 km/h. « Par consĂ©quent, mĂȘme les collisions avec un petit morceau de dĂ©bris impliqueront une Ă©nergie considĂ©rable » et des dĂ©gĂąts du mĂȘme ordre de grandeur.

Pour se donner une idĂ©e des forces dont il est question, on se souviendra de l’impact sur une des vitres de la Cupola (coupole) sur la Station spatiale internationale. Il Ă©tait heureusement sans gravitĂ© pour l’intĂ©gritĂ© de la structure et ne mesurait que 7 mm de diamĂštre. L’astronaute europĂ©en Tim Peake l’a pris en photo.

Un dĂ©gĂąt minime causĂ© par
 « un flocon de peinture ou un petit fragment de mĂ©tal pas plus grand que quelques milliĂšmes de millimĂštre de diamĂštre ». Pour rappel, la coupole est Ă©quipĂ©e d’un quadruple vitrage, tandis d’un « blindage » renforce les zones sensibles de la Station.

De son cĂŽtĂ©, l’ESA explique qu’un « objet d’une taille allant jusqu’à 1 cm pourrait rendre inopĂ©rant un instrument ou un systĂšme de vol critique sur un satellite. Tout ce qui dĂ©passe 1 cm pourrait pĂ©nĂ©trer dans les boucliers des modules d’équipage de la Station spatiale internationale, et tout ce qui dĂ©passe 10 cm pourrait briser un satellite ou un vaisseau spatial en morceaux ».

Le CNES y va aussi de sa comparaison : « un objet de 1 cm de diamĂštre aura la mĂȘme Ă©nergie qu’une berline lancĂ©e Ă  130km/h ». 

Cupola dĂ©bris impact La consĂ©quence d’un dĂ©bris de « quelques milliĂšmes de millimĂštre de diamĂštre ». CrĂ©dits : NASA/ESA

DĂ©jĂ  plus de 500 fragmentations

Bref, mĂȘme quelques millimĂštres peuvent suffire Ă  faire de gros dĂ©gĂąts. Plus il y a de dĂ©bris, plus les risques sont importants. Le problĂšme Ă©tant que « les Ă©vĂ©nements qui gĂ©nĂšrent des dĂ©bris sont de plus en plus courants ». Au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies par exemple, il y a eu en moyenne « douze fragmentations accidentelles [
] chaque annĂ©e, et cette tendance est malheureusement Ă  la hausse ». 

Depuis le dĂ©but de la conquĂȘte spatiale, le nombre de fragmentations estimĂ© par l’ESA dĂ©passe les 500. Une fragmentation, explique l’Agence, correspond au moment oĂč des dĂ©bris sont crĂ©Ă©s. Ce phĂ©nomĂšne peut avoir plusieurs origines : collision, explosion, souci Ă©lectrique, morceaux se dĂ©tachant d’eux-mĂȘmes, etc. 

Parfois, les dĂ©bits sont la consĂ©quence directe d’une dĂ©monstration de force d’un pays. AprĂšs les États-Unis, la Russie et la Chine, l'Inde est le quatriĂšme pays Ă  avoir dĂ©truit un de ses propres satellites avec un missile. Selon l’administrateur de la NASA, cette explosion aurait gĂ©nĂ©rĂ© au moins 400 dĂ©bris, dont une soixantaine de plus de 15 cm.

Voici un tableau regroupant l’ensemble des fragmentations identifiĂ©es en 2019. Il y en a eu 16, pour un total de prĂšs de 2 000 objets cataloguĂ©s pour une masse totale d’environ 25 tonnes.

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L’évĂ©nement « dĂ©libĂ©rĂ© » du 27 mars 2019 correspond au tir de missile de l’Inde. CrĂ©dits : ESA

24 morceaux auraient mĂȘme Ă©tĂ© expulsĂ©s Ă  une altitude supĂ©rieure, menaçant potentiellement la Station spatiale internationale. N’allez pas croire que c’est de l’histoire ancienne et que les traitĂ©s Ă©voquĂ©s prĂ©cĂ©demment n’étaient pas encore en place. Le tir de missile de l’inde date de
 mars 2019.

Il y a certes des expĂ©rimentations pour dĂ©ployer des engins capables de nettoyer l’espace en rĂ©cupĂ©rant des dĂ©bris, mais aucune ne semble avoir abouti pour le moment. L’Agence spatiale japonaise (JAXA) a tentĂ© de dĂ©ployer une « longe Ă©lectrodynamique », un genre de « corde » composĂ©e d'acier et d'aluminium qui devait se charger en Ă©lectricitĂ© afin d'attirer par Ă©lectromagnĂ©tisme des dĂ©bris. Le systĂšme n’a pas fonctionnĂ©. 

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De plus en plus de mesures d’attĂ©nuation
 et heureusement

Tout n’est pas noir pour autant : certains acteurs tentent de respecter les rĂšgles et directives internationales
 « mais ils ne sont pas encore assez nombreux », regrette l’ESA. Selon son Bureau des dĂ©bris spatiaux, « Ă  l’heure actuelle, 80 % des lanceurs tentent "d’évacuer" l’orbite terrestre basse, et la grande majoritĂ© y parvient, alors que seuls 20 % essayaient au dĂ©but du millĂ©naire ». C’est « une trĂšs bonne nouvelle », car les lanceurs sont parmi les plus gros objets lancĂ©s dans l’espace, les rayer rapidement de l’équation permet de limiter les risques de fragmentation.

Comme nous l’avons dĂ©jĂ  indiquĂ©, le nombre d’objets sur une orbite basse (LEO) est trĂšs important, c’est dĂ» Ă  la « prolifĂ©ration des petits satellites et des constellations ». De par leur position, « autour de 88 % des petits satellites lancĂ©s dans cette rĂ©gion vont naturellement respecter les mesures d’attĂ©nuation » et donc « se dĂ©sintĂ©grer dans l’atmosphĂšre ».

En orbite gĂ©ostationnaire (GEO) aussi la problĂ©matique des dĂ©bits est prise en compte, mais il n’est Ă©videmment pas question de parcourir les 36 000 km dans le sens inverse pour bruler dans l’atmosphĂšre. Les satellites sont poussĂ©s un peu plus haut, sur une orbite cimetiĂšre.

Les acteurs ont dans tous les cas tout intĂ©rĂȘt Ă  respecter un minimum de civisme les uns envers les autres, car ils risquent autant de mettre en danger leurs satellites que ceux de leurs « concurrents » s’ils gĂ©nĂšrent trop de dĂ©bris spatiaux.

Sur les « dix derniĂšres annĂ©es, entre 85 et 100 % des satellites en fin de vie ont essayĂ© de se conformer Ă  ces mesures [d’attĂ©nuation des dĂ©bris, ndlr], et 60 Ă  90 % d’entre eux ont rĂ©ussi ». Notez d’ailleurs qu’il existe dĂ©jĂ  une « dĂ©panneuse de l’espace » afin de redonner un peu de vie Ă  certains satellites et/ou de les guider jusqu’à une orbite de cimetiĂšre.

L’ESA optimiste, mais prudente

L’ESA se rĂ©jouit que des mesures soient mises en place et toujours plus prises en compte dans les missions, mais elle reste trĂšs prudente : « L’analyse mĂ©thodique du changement des attitudes dans l’espace, en ce qui concerne l’adoption de mesures d’attĂ©nuation de dĂ©bris, nous donne des raisons de nous montrer prudemment optimistes – ce n’était pas le cas il y a dix ans ».

Un optimisme de mise, car « mĂȘme si tous les lancements spatiaux prenaient fin demain, les projections montrent que le nombre global de dĂ©bris continuerait d’augmenter puisque les collisions entre objets crĂ©ent de nouveaux dĂ©bris par effet de cascade ». On n'est pas loin du syndrome de Kessler dans cette dĂ©claration de l’ESA.

Dans son rapport, le sĂ©nateur Christian Cambon (LR) rappelait que le risque de collision pouvait ĂȘtre renforcĂ© par
 l’effet du rĂ©chauffement climatique : « Quand l'atmosphĂšre se rĂ©chauffe, la densitĂ© de ses couches supĂ©rieures diminue. À 300 kilomĂštres d'altitude, elle s'amenuise d'environ 5 % chaque dĂ©cennie », explique-t-il en se basant sur des donnĂ©es de scientifiques de l'universitĂ© de Southampton.

Les dĂ©bris et les satellites seraient alors moins freinĂ©s par les couches supĂ©rieures de l’atmosphĂšre et « donc susceptibles de rester plus longtemps en orbite », entrainant mathĂ©matiquement plus de risques de collisions et donc de dĂ©bris.

27 Oct 07:14

Station spatiale internationale : inquiétudes et pannes en série dans la partie russe, jugée trop vétuste

linusmag

Oh ISS , la question de ton avenir a souvent été soulevée. :-)

Y a-t-il une recrudescence de pannes dans le segment russe de la Station spatiale internationale (ISS) ? Pour certains observateurs, il semblerait que oui : vĂ©tustĂ©, modules « Ă  bout »  La Russie affirme que tout va bien, mais elle n’a pas forcĂ©ment l’habitude de tout dire.

L'ISS est un immense patchwork de modules provenant de plusieurs pays. Cela tient au principe mĂȘme de sa construction : « Tout a commencĂ© le 25 janvier 1984, lorsque les États-Unis ont invitĂ© d’autres nations Ă  participer Ă  la construction d’une station spatiale habitĂ©e en permanence », explique l’Agence spatiale europĂ©enne (ESA).

« L’Europe, reprĂ©sentĂ©e par l’ESA, le Canada et le Japon ont rĂ©pondu Ă  cette invitation avec un grand enthousiasme et ont commencĂ© Ă  collaborer Ă  la dĂ©finition du projet ». En 1993, la Russie devient le cinquiĂšme partenaire. AmĂ©ricains et Russes l'ont depuis dĂ©veloppĂ© conjointement et sont les deux principaux contributeurs.

Segment russe vs américain : deux salles, deux ambiances

On retrouve cette bicéphalité dans la Station actuellement en orbite autour de nous. On parle en effet des segments orbitaux américain (USOS) et russe (ROS), respectivement exploités par la NASA et Roscosmos.

Le second, inspirĂ© de la station spatiale Mir, est moins imposant que le premier qui abrite notamment le laboratoire de recherche Columbus dĂ©veloppĂ© par l’Europe. Des rĂ©parations ont rĂ©guliĂšrement lieu un peu partout sur l'ISS (parfois avec des sorties dans l’espace, toujours impressionnantes), mais les pannes et autres petits soucis techniques s’enchainent ces derniers temps sur le segment russe, soulevant des inquiĂ©tudes


D’autant que les Russes ont un certain passif.

Des pannes à répétitions
 Les Russes se veulent rassurants

Il y a quelques jours « le systĂšme d’approvisionnement en oxygĂšne Elektron-VM qui se trouve dans le module Zvezda, sur le segment russe de l’ISS, s’est Ă©teint [
] Un deuxiĂšme systĂšme, sur le segment amĂ©ricain, fonctionne normalement et rien ne menace la sĂ©curitĂ© de l’équipage et de l’ISS », expliquait le service de presse de Roscosmos.

Des rĂ©parations ont depuis Ă©tĂ© faites. Mais une autre panne a « perturbĂ© le fonctionnement des toilettes [pendant plusieurs heures, ndlr], et un aspirateur a senti le brĂ»lĂ© », dĂ©taille l’AFP reprenant des dĂ©clarations de l’agence de presse publique RIA Novosti, elle-mĂȘme se basant sur des Ă©changes entre les astronautes russes dans l’ISS et le Centre de contrĂŽle des vols spatiaux russe (TsUP).

Une fuite d’air avait pour rappel Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e en aoĂ»t : « Il a Ă©tĂ© Ă©tabli que le problĂšme se trouve dans le module de service Zvezda, qui contient des matĂ©riels scientifiques », ont confirmĂ© les Russes. Elle a Ă©tĂ© rĂ©parĂ©e « temporairement avec les moyens disponibles », affirmait Roscosmos le 19 octobre, sans donner plus de dĂ©tails.

Depuis, le centre de contrĂŽle et le chef russe d’équipage de l’ISS « travaillent Ă  un programme d’opĂ©rations visant Ă  sceller de façon permanente l’emplacement des fuites », lĂ  encore sans information supplĂ©mentaire. Roscosmos se veut rassurante dans un communiquĂ© transmis Ă  l’AFP : « Les dĂ©faillances survenues Ă  bord de l’ISS dans la nuit du 19 au 20 octobre ont Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©parĂ©es de maniĂšre opĂ©rationnelle par l’équipage [
] Tous les systĂšmes de la station fonctionnent normalement, rien ne menace la sĂ©curitĂ© de l’équipage et du vol de l’ISS ».

ISS
Crédits : NASA

La « communication » aléatoire de la Russie sur les incidents

Un des problĂšmes avec la Russie dans ce genre de situation est le manque de communication officielle claire et prĂ©cise, sauf Ă  se faire prendre en flagrant dĂ©lit, ou presque. Dans le cas de l’explosion d‘un lanceur Soyouz en route vers l’ISS (heureusement sans perte humaine), il Ă©tait par exemple difficile de faire l’autruche.

Mais ce n’est pas toujours aussi simple. On se souvient Ă  ce sujet du lancement de la mission ExoMars de l’ESA avec l’explosion du dernier Ă©tage du lanceur Proton juste aprĂšs avoir larguĂ© sa charge utile. Cet incident Ă©tait sans gravitĂ© pour le reste de la mission, mais « les Russes se sont bien gardĂ©s de nous le dire », lĂąchait Francis Rocard, responsable du programme d'exploration du systĂšme solaire au CNES, durant une confĂ©rence de presse.

Une autre obscure affaire s’est dĂ©roulĂ©e en 2019, suite Ă  une fuite sur un vaisseau Soyouz en 2018. Plusieurs hypothĂšses avaient Ă©tĂ© soulevĂ©es par les Russes, y compris celles d‘un sabotage. Lors de l’annonce de la fin de l’enquĂȘte, Dmitri Rogozine (patron de l’agence spatiale russe) dĂ©clarait, comme le rapporte Le Parisien : « Ce qui est arrivĂ© est clair pour nous, mais nous ne vous dirons rien [
] Il doit y avoir des secrets entre nous ». 

La NASA confirmait et regrettait cette situation : « Ils ne m'ont rien dit [
] Il n'est clairement pas acceptable qu'il y ait des trous dans la Station spatiale internationale », lĂąchait ainsi Jim Bridenstine, administrateur de la NASA. Ambiance
 Pour ajouter une touche symbolique, le commandement de la Station spatiale internationale vient de passer de l’AmĂ©ricain Christopher Cassidy au Russe SergueĂŻ Ryjikov, avec un Ă©change de clĂ©. 

Bonjour 🔑
Hier soir, changement de commandement Ă  l' #ISS.
Chris Cassidy a remis à Sergey Ryzhikov la clé symbolique de la Station Spatiale internationale.
đŸ“· @roscosmos pic.twitter.com/o70tyGlhNv

— RĂȘves d'Espace (@RevesdEspace) October 21, 2020

« Tous les modules du segment russe sont à bout »

Mais dans cet imbroglio, le pire vient certainement de la dĂ©claration d’un Russe – Guennadi Padalka (62 ans) – une lĂ©gende locale qui a Ă©tĂ© dans Mir et l’ISS, et qui compte plus de 800 jours dans l’espace Ă  son actif : « Tous les modules du segment russe sont Ă  bout », affirme-t-il sans dĂ©tour Ă  l'agence RIA Novosti, repris par l’AFP.

Il prĂ©cise que les Ă©quipements sont vieux de 20 ans et qu’ils ont donc dĂ©jĂ  dĂ©passĂ© de cinq ans leur durĂ©e de vie. De son cĂŽtĂ©, l’AFP rappelle que « le secteur spatial russe a traversĂ© une sĂ©rie de scandales de corruption, de dĂ©tournements de fonds, mais il est aussi minĂ© par les coupes budgĂ©taires ». Pas de quoi arranger la situation


D’autant que la Russie vient de perdre un monopole dont elle disposait depuis longtemps, n'Ă©tant plus seule Ă  envoyer des humains dans l’espace. SpaceX fait de mĂȘme avec Crew Dragon et Boeing se prĂ©pare avec Starliner.

Pour rappel, la construction de l’ISS a dĂ©butĂ© en novembre 1998 « Ă  l'occasion de la mise sur orbite du module de contrĂŽle russe ZARYA, pierre inaugurale de la station », explique le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur, de la Recherche et de l’innovation. Elle est occupĂ©e en permanence depuis novembre 2000.

La question de son avenir a souvent Ă©tĂ© soulevĂ©e, mais sa mise Ă  mort n’est pas actĂ©e pour le moment. Le tourisme spatial – aussi bien par les  États-Unis que la Russie – pourrait ĂȘtre une source de revenus importante.